Philosophie de vie et non philosophie
La vie n’est pas un voyage vers une fin, mais un autre chemin vers la vie.
En elle, nous avançons à travers une variété d’émotions, de visions, de sensations et de peurs, en reconnaissant la variété des expériences qui nous sont offertes, si nous réalisons à quel point nous sommes réactifs et spontanés.
Vivons… soyons constamment surpris. Ne perdons pas de temps à nous débarrasser de nos faiblesses. Mettons la priorité sur le fait d’être à nos limites dans chaque partie de notre vie.
Deux variables pas plus : La mort et la vie
Si vous pensez que vous êtes « voué » à un certain destin, vous vous trompez, ce n’est pas le destin, c’est votre condition préalable. Dans notre côte à côte avec son monde concret, les possibilités d’évolution augmentent. Ne négligeons pas cela, ce n’est pas seulement un luxe. Vivons comme si la mort n’était pas une possibilité réelle, comme si l’idée de la mort était une distraction, une illusion. Au contraire, soyons anxieux face à notre mort, attendant cette main libre, affirmant que tout va bien.
Vivre n’est pas un travail rémunéré.
Dans nos vies uniquement matérielles, nous ventilons aisément notre temps libre par des rituels : manger, dormir, travailler.
Nous voyons notre temps libre comme une seule manifestation de notre existence.
Nous insistons aussi pour thésauriser ces moments d’expérience passagère, sans savoir quand « cet instant unique » sera terminé.
Alors, ce moment d’expérience passagère surpasse tous les autres dans son initiation rusée, comme un moulage métaphorique, pour l’atteinte de la liberté totale qui n’arrive pas.
La mort peut être une réalité, une chose sensiblement « terrorisante », espérant que dans l’affirmation de cette mort imminente, un surhomme émergera.
Regardons les choses en face, la mort est réelle, elle peut être tout ce qui est nécessaire.
HIER est grâce à demain, nous avons vécu hier mais ce n’est pas vrai aujourd’hui, car demain restera inconnu, une abstraction, une option future. Nous allons essayer de recréer et de poursuivre les possibilités de la réalité, d’un avenir droit devant et de tous les regrets, angoisses, humiliations, peurs, opportunités derrière.
Réalisation supérieure : nature et écologie
Chaque créature, du début à la fin est sur le point d’être consommée ou dissoute c’est indéniable.
Quelle est votre raison de croire qu’un être est meilleur que l’autre ?
Nous ne sommes pas des entités supérieures aux autres, vous contrôlez l’endroit où vous rencontrez les animaux, en fonction de votre mode de vie et de vos processus cognitifs, de votre culture, de votre talent, de la rareté de votre vie…
Le bien commun
Nous avons le choix de vivre un mode de vie de non-consommation ou d’investir beaucoup de travail dans notre propre croissance.
Le paradoxe est que nous devons rompre avec le capitalisme et devenir socialistes pour protéger notre bien commun et la vie interactive.
En regardant les vieilles images de la vie : la table du dîner, le coucher du soleil, dormir pendant la nuit. Mais nous n’avons pas investi dans la naissance, pendant la journée, nous consommons finalement pour survivre.
Culture et possibilité
L’usurpation du pouvoir et la société qui en résulte n’ont pas réussi à porter le combat pour la présence sociale que nous voulons tous vraiment.
C’est précisément à cause de la longue histoire, d’un état de guerre persistant – mais vide – entre le capitalisme et le socialisme, des expressions misérables, progressistes et incandescentes de ce conflit.
Les faits sont toujours aussi révoltants, il faudrait donc invoquer un cadre transcendantal ?
Ce sont les seuls instruments, les seules règles de conscience, dont nous disposons encore ?
Pour sentir plus clairement la vérité, pour créer et stimuler un état d’esprit transitoire, un obscurcissement barbare de chocs apparemment nécessaires pour éviter d’aller dans le mur.