Depuis le 18 août l’inquiétude est à son comble dans la région de Tucumán au nord-ouest de Buenos Aires en Argentine ou une pneumonie d’origine inconnue fait craindre le pire aux autorités locales.
3 personnes sont décédées de cette pneumonie inexplicable pour le moment. D’autant que la grippe, le covid et d’autres pathologies ont été rapidement écartées du tableau clinique des patients même si la pneumonie aiguë faisait penser au préalable au covid et un possible nouveau variant agressif.
Une nouvelle épidémie ?
Les craintes d’une nouvelle épidémie virale mortelle ont commencé à inquiéter la population locale et les autorités sanitaires argentines, d’autant que 6 autres personnes de la même clinique, ou ayant séjourné en tant que patient dans la clinique, sont aujourd’hui infectées.
8 des 9 personnes infectées dans cette clinique par cette mystérieuse pneumonie étaient des médecins ou infirmières, ou encore personnels de soins de cette clinique privée de Tucuman.
Le ministre provincial de la santé, Luis Medina Ruiz, à confirmer en milieu de semaine qu’il y avait eu un dépistage très large afin de comprendre qu’est ce qui était à l’origine de cette infection. Mais les résultats sur e COVID, la grippe et la grippe de type A et B, s’étaient révélés négatifs et 30 autres infections sont tous revenus négatifs.
« Ce que ces patients ont en commun, c’est une maladie respiratoire grave avec une pneumonie bilatérale et une altération des images (visible aux rayons X) qui ressemble donc beaucoup à la COVID, mais cette dernière a été exclue »
Un suivi particulier par Centre européen de contrôle des maladies et l’OMS
Le Centre européen de contrôle des maladies observe les cas depuis mardi, et les scientifiques de l’Organisation mondiale de la santé suivent la situation de très près afin de suivre l’évolution et l’impact de cette infection afin de réagir si nécessaire.
D’ailleurs des échantillons de ce virus mystérieux ont été soumis à l’Institut Malbran de Buenos Aires, ainsi qu’aux autorités de santé argentines, afin de pousser encore les investigations.
Une contamination locale et un patient zéro déjà connu
Une contamination contenue à un lieu
Le risque épidémique serait faible a priori car tous les patients seraient de la même clinique ou ayant côtoyé très étroitement la clinique, en soins intensifs par exemple mais leurs proches en dehors de l’hôpital ne seraient pour autant pas porteurs malgré un contact étroit.
Des tests ont donc eu lieu afin de déterminer s’il ne s’agirait pas d’un problème de nettoyage et d’entretien du système d’air conditionné ou encore un problème de traitement de l’eau.
La patiente zéro est morte
Le patient zéro, ou plutôt la patiente zéro, serait déjà connu et serait une femme de 70 ans, décédée jeudi 01 septembre des suites de son infection.
Des éléments sont toujours en examens mais il semblerait que cette dame soit le patient zéro ce qui permettrait de comprendre plus rapidement l’origine de l’infection et la cause.
D’autres cas de cette pneumonie
Après avoir souffert d’une grave maladie respiratoire avec une pneumonie bilatérale qui s’avérait extrêmement similaire au COVID et inquiétait donc au plus au point deux autres patients sont morts en début de semaine.
Entre le 18 et 22 août ce sont 6 patients qui ont développé des symptômes tels que la diarrhée, vomissement, fièvre puis enfin une grave pneumonie aiguë.
Des évènements inquiétants seulement dans et demi après le début de la pandémie de COVID-19 qui n’ait toujours pas terminé, et au moment où une nouvelle épidémie comme la variole du singe est en constante augmentation.