Dans son analyse des aspirations humaines, Nietzsche alerte sur la tentation fugace des biens matériels. Il avance l’idée que la familiarité amoindrit fréquemment notre gratitude, et que la quête d’objectifs inaccessibles nous stimule bien plus que la possession concrète. Cette théorie nous incite à interroger la véritable origine de notre bien-être et de notre épanouissement.
“Même le paysage le plus magnifique n’est plus assuré de notre amour après que nous y avons vécu pendant trois mois, et quelque côte lointaine attire notre avidité : les possessions sont généralement diminuées par la possession.”