Chaque région, ou chaque ville détient sa spécialité et sa recette de bonbons, mais ce que vous ne saviez pas forcément, c’est que quelques-unes ont leurs petites anecdotes 😉 . Plare tente de vous faire retomber dans votre enfance en vous faisant partager les différentes histoires des confiseries régionales de France !
Les bêtises de Cambrai
Cette confiserie, rayée de sucre caramélisé et aromatisée à la menthe, est né au XIXème siècle. Elle serait le fruit d’une belle erreur d’un confiseur apprenti qui, selon la légende, aurait mal dosé sucre et menthe par inadvertance. Jules Despinoy, son chef cuisiner, tenta de réparer l’erreur du jeune apprenti qui avait laissé le sucre brûler en lui répétant cette célèbre phrase : » Tu ne sauras faire que des bêtises dans ta vie ! « . Cette faute commise surnommée « bêtises » fut au final un véritable succès puisque le fameux bonbon raté fut particulièrement demandé par les habitants de Cambrai.
Le calisson d’Aix
Au XVIIe siècle on pensait que le calisson protégeait de la peste… On raconte d’ailleurs que, quand le roi René se maria, sa chère épouse ne lâcha pas un sourire pendant tout le repas jusqu’à ce que le cuisinier royal, inquiet de la froideur de sa souveraine, décida de lui confectionner une friandise à base de sucre, d’amandes et de fruits confits. Après dégustation, elle se mit à sourire. Un courtisan demanda alors à son voisin de table : « Mais elle a mangé quoi, la Jeannette, pour se décoincer comme ça ? », et ce dernier lui répondit : « Di cali soun ! » (Ce sont des câlins !).
Les violettes de Toulouse
La violette est le symbole de la modestie et de la pudeur et a des vertus thérapeutiques importantes ; elle soulage les affections respiratoires et soigne les maux de tête. C’est d’ailleurs pour cette raison que dans l’antiquité, afin d’atténuer leurs maux de tête, les Grecs avaient pour habitude de placer autour de leur tête une couronne de violette à la suite de longues et éprouvantes festivités.
Le Cachou de Mr. Lajaunie
La boîte vous dit quelque chose, n’est-ce pas ? Et pourtant cette confiserie a vu le jour en 1880 dans l’arrière-boutique d’un pharmacien du nom de Léon Lajaunie qui a décidé de changer la recette de pastilles bonbons et de les commercialiser sous son nom dans de petites boîtes jaunes. L’histoire raconte que Léon Lajaunie avait, parmi ses clients, des fumeurs, des chauffeurs, des gens qui toussotaient ou des gens qui se plaignaient de leur forte haleine. Il décida alors de procéder à des mélanges afin de trouver une solution au problème buccal de ses clients, d’où vient la confection du Cachou de Lajaunie.
En Inde, la feuille de cachou est mâchée pour couper la faim.
Le sucre de pomme, spécialité Normande
Son histoire est ancienne puisqu’on croquait déjà le sucre de pomme au XVIème siècle. Mais pour des motifs beaucoup plus considérables que la gourmandise. On lui prêtait en effet de nombreuses vertus, entre autres celles de soigner les maux de gorge et surtout de guérir de la mélancolie! Bien agréable devait être le mal qui demandait un remède si délicieux…
L’anis de Flavigny
Les Anis de Flavigny sont des dragées qui symbolisent les vœux de bonheur et de fécondité que familles et amis adressent aux jeunes mariés, comme les grains de riz jetés à la sortie de l’église, ou encore les confettis. Jean Troubat est l’homme qui eut l’idée de faire des boîtes ovales et métalliques pour placer les bonbons dans les distributeurs, et également distribuées dans le métro et sur les quais de gare. Le petit bonbon est alors devenu un compagnon de voyage pour tout le monde…
Le Nougat de Montélimar
L’histoire raconte qu’en 1701 le duc de Bourgogne et le duc de Berry se sont arrêtés à Montélimar lors de leur retour d‘Espagne. Les habitants leur ont offert du nougat pour les accueillir, et depuis cette date, le nougat devint un cadeau, qui permet d’asseoir la renommée de la ville. Montélimar prit effectivement l’habitude d’offrir le nougat, devenu spécialité, à tous les chefs d’État ou de gouvernement étrangers visitant la France. Pour les plus curieux, la plupart des fabriques de la ville vous permettent d’assister à la fabrication du nougat.
Le caramel au beurre salé de Bretagne
Parmi tous les caramels, le plus connu reste le caramel au beurre salé breton. Vous vous demandez pourquoi breton, et pas normand ? Tout simplement parce que la Bretagne a réussi à échapper à une taxe sur le sel appelée « la gabelle » imposé par Philippe le Bel au Moyen Age, qui avait pour but de faire disparaitre le sel du beurre pour le remplacer par du beurre doux. Le beurre salé a su perdurer dans cette région particulièrement dans les confiseries régionales, devenu le symbole de la confiserie bretonne.
La praline de Montargis
On raconte que sous le règne de Louis XIII au 17ème siècle, le Duc de Praslin faisait un usage immodéré de ce bonbon, fabriqué uniquement dans sa maison, à l’époque, par son chef de cuisine. Connu comme étant un grand coureur de jupons, il se serait servi de ce bonbon pour conquérir le cœur des dames de la cour à qui il en offrait dans de superbes boîtes. Il s’en servait aussi pour se lier d’amitié à la cour et faire de la politique. Selon une légende, ce serait grâce à ce bonbon que le Duc aurait apaisé quelques temps les habitants de Bordeaux lors d’une révolte contre le pouvoir royal.
Les pâtes de fruits d’Auvergne
Dès le XVème siècle, ces produits ont été offerts comme présents aux personnalités de passage. Délicieuses et très faciles à transporter, les pâtes de fruits étaient offertes aux grandes personnalités de pouvoir partout en France.
Découvrez la boutique « Le Bonbon au Palais » au centre de Paris qui propose un large choix de confiseries régionales.
Et vous, d’autres anecdotes concernant vos confiseries préférées ?