Avec le passage à l’heure d’été prévu pour le week-end pascal, un horloger de renom basé en Allemagne se retrouve face à un défi de taille, celui de synchroniser plus de trois cents horloges.
Installé à Munich, Werner Stechbarth, horloger de profession, habite un modeste appartement. Ces derniers temps, ce septuagénaire, désormais à la retraite, trouve de quoi s’occuper activement. Pour quelle raison ?
En effet, le basculement vers l’heure d’été est programmé pour cette fin de semaine, plus précisément durant la nuit du samedi au dimanche. À précisément 2 heures du matin, nous procéderons à l’ajustement de l’heure, en avançant nos montres d’une heure.
Ce passionné d’horlogerie aura la tâche d’ajuster les 366 horloges qui décorent les pièces de son logement.
Heureusement, Werner Stechbarth est déjà sur la bonne voie. Il nous partage sa méthode : «Je m’y prends une ou deux semaines à l’avance, et je maintiens le rythme après le passage à l’heure d’été, le tout sans aucune pression», détaille ce dernier, qui est dans la soixantaine avancée.
Ce passionné de mesure du temps détient une impressionnante collection de montres et d’horloges variées. Il a rassemblé des pièces anciennes ainsi que des modèles dotés de technologies modernes, notamment celles affichant l’heure de façon numérique.
«L’origine de ma passion remonte au Mexique»
Ancien chef de cuisine pour la renommée compagnie aérienne Lufthansa, ce collectionneur a entamé son périple dans l’univers des horloges il y a de cela cinquante ans. «L’origine de ma passion remonte au Mexique, d’où j’ai rapporté ma toute première pièce en 1975, une suggestion de ma mère», partage-t-il. Cette pièce, une horloge Coca-Cola, trône fièrement près de la fenêtre de son séjour.
Profitant de tarifs aériens attractifs, Werner Stechbarth s’est lancé dans l’aventure globale de la chasse aux merveilles. Sa collection est un carnet de récits, où chaque pièce possède son histoire unique. Prenez par exemple cette pendule acquise en Tunisie. «Je l’avais soigneusement rangée dans mon bagage, négligeant de retirer les batteries. Vous pouvez imaginer la réaction du personnel de sécurité à l’aéroport lorsqu’ils ont perçu un bruit de tic-tac émanant de ma valise».
Le septuagénaire vit en harmonie avec ses horloges
Werner Stechbarth, âgé de plus de soixante-dix ans, trouve la sérénité parmi ses précieuses horloges. De nos jours, bien que ses voyages soient moins fréquents, sa passion pour l’acquisition d’horloges demeure vive, se manifestant par des achats en ligne et des visites dans des boutiques traditionnelles de Bavière. Cet habitant d’Allemagne attire l’attention par son style unique : il arbore fièrement une montre sur chaque poignet et une autre autour du cou. Malgré cet attrait pour le temps mesuré, Stechbarth admet volontiers qu’il n’est plus aussi soucieux de la ponctualité qu’auparavant. «Lorsque j’étais en activité professionnelle, je l’étais», confie-t-il.
Il poursuit en révélant son rituel du soir : «Actuellement, que ce soit six heures ou sept heures, peu importe pour moi. Le soir venu, je m’installe confortablement dans mon siège, j’éteins la télé et je me laisse bercer par le son apaisant du tic-tac des horloges…».
Bien que son logement soit le foyer de nombreuses pendules, la pièce destinée au repos n’en compte, elle, que deux.