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Monaco : Le grand club français qui n’appartient pas à la France!

L’AS Monaco, club emblématique de la Ligue 1, a connu des hauts et des bas au fil des décennies, marqués par des succès retentissants mais aussi par des périodes difficiles. Entre titres de champion, exploits européens et transitions instables, le parcours du club de la Principauté est aussi riche que contrasté. 

L’AS Monaco, fondée en 1924, a connu des succès nationaux et européens, avec des titres de champion de France et une finale de Ligue des champions en 2004. Après une période difficile, marquée par une relégation en Ligue 2 et une gestion financière complexe, le club se redresse sous l’ère Dmitri Rybolovlev en 2011. Le retour en Ligue 1 en 2013 est suivi de performances solides, dont un titre de champion en 2017 et une demi-finale de Ligue des champions. Aujourd’hui, l’AS Monaco continue d’aspirer à un retour parmi les grands d’Europe. 

L’AS Monaco : Une histoire de passion et de résilience 

L’Association Sportive de Monaco (AS Monaco) a été fondée en 1924, à la suite de la fusion de quatre clubs de Monaco et Beausoleil : Monaco Sports (anciennement SS Herculis, fondé en 1903), l’ASPTT de Beausoleil, le Riviera AC de Monaco et le Monte-Carlo Swimming Club. 

Les débuts du club 

La section football hérite du numéro d’affiliation de Monaco Sports, qui était affilié à la Fédération Française de Football Amateur (FFFA) depuis 1919. Bien qu’il soit possible de considérer 1903 comme l’année fondatrice du club, c’est la fusion de 1924 qui est retenue. Depuis les années 2000, l’AS Monaco FC revendique à tort une fondation au 1er août 1919 pour la section football et au 23 août 1924 pour l’ensemble du club omnisports. En réalité, les deux ont été créés en 1924, la date de 1919 correspondant uniquement à l’affiliation de la SS Herculis. 

La fondation officielle de l’AS Monaco omnisports a été validée par le gouvernement princier le 23 août 1924, bien que la fusion des sections football ait été enregistrée dès le 23 juin 1924. Le club démarre en 1924-1925 en division promotion du District de la Côte d’Azur, avec Martin Robin comme premier président et Arthur Linetti comme entraîneur-joueur. 

Les premières couleurs du club étaient le noir et le blanc, et l’équipe évoluait initialement à Fontvieille avant de déménager à Moneghetti. Après des résultats encourageants, l’AS Monaco accède au groupe B de la Division d’Honneur du Sud-Est, avant d’être relégué à la suite d’une réclamation. Cependant, le club remporte ensuite le championnat du Sud-Est. 

Les premières victoires et le statut professionnel 

Champion de la Ligue du Sud-Est en 1933, l’AS Monaco reste amateur mais peut aligner des joueurs professionnels dans le Championnat de France. Pierre Cazal et les Hongrois Szanilo et Szentimiklosy sont recrutés. Cependant, après une première saison manquée en Division 1, le club doit abandonner son statut professionnel en raison de la non-conformité du Stade des Moneghetti et de problèmes financiers, ce qui conduit à la dissolution de sa section professionnelle. 

L’ère du Stade Louis II 

Avec l’inauguration du Stade Louis II en 1939, et une équipe compétitive, l’AS Monaco remporte à nouveau le titre de champion de la Ligue du Sud-Est en 1948. Cette même année, le club est autorisé à réutiliser des joueurs professionnels. 

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De retour en Division 2, Monaco termine 8e, puis 16e la saison suivante. Sous le soutien de Prince Rainier III, l’équipe décroche la 2e place en 1952-1953, accédant ainsi pour la première fois à la Division Nationale du Championnat de France Professionnel (CFP), le plus haut niveau du football français. 

L’ascension vers la première division 

L’AS Monaco débute en première division française lors de la saison 1953-1954. Malgré des débuts modestes, le club se relève avec l’arrivée de l’entraîneur Lucien Leduc en 1958. En 1960, Monaco remporte sa première Coupe de France en battant l’AS Saint-Étienne 4-2, sous la direction du capitaine Michel Hidalgo. 

En 1961, le club adopte son célèbre maillot à la diagonale, dessiné par la Princesse Grace Kelly, et remporte son premier championnat de France. Cette même année, Monaco participe à sa première Coupe d’Europe, mais est éliminé dès le premier tour par les Glasgow Rangers. Après une saison difficile en 1961-1962, Monaco réalise un doublé historique Coupe-Championnat en 1963, battant l’Olympique Lyonnais 2-0 en finale de la Coupe de France. 

Les années de difficulté et le retour en force 

Après des années moins glorieuses, l’AS Monaco atteint les huitièmes de finale de la Coupe des clubs champions en 1963-1964, mais le club décline progressivement en championnat, avant d’être relégué en deuxième division en 1969. 

Remonté en première division en 1971, Monaco oscille entre Division 1 et 2. L’arrivée en 1973 de Delio Onnis, prolifique attaquant argentin, marque cette période. En 1975, il devient meilleur buteur du championnat, tandis que Jean-Louis Campora prend la présidence du club, amorçant ainsi sa restructuration. Gérard Banide est nommé responsable du centre de formation, et Lucien Leduc revient comme entraîneur en 1976. 

Les années 1970 : Le retour au sommet 

Malgré le maintien de Delio Onnis en Division 2, Monaco devient vice-champion de D2 avant de remporter le titre de champion de France en 1978, grâce à des joueurs emblématiques comme Christian Dalger, Rolland Courbis, Jean-Luc Ettori et Jean Petit. Cette victoire marque le début d’une période faste, qui se poursuit avec la Coupe de France remportée en 1980 sous la direction de Gérard Banide. 

Les années 1980 : La montée en puissance 

Au début des années 1980, l’AS Monaco brille sur la scène nationale, obtenant trois 4e places sous Gérard Banide, ainsi qu’un titre de champion en 1982. L’équipe attire des joueurs de l’équipe de France, tels que Manuel Amoros, Bruno Bellone et Daniel Bravo. Cependant, le club reste absent des compétitions européennes. 

En 1983-1984, Lucien Muller prend les commandes de l’équipe. Monaco échoue de peu au championnat face à Bordeaux et perd en prolongation contre Metz en finale de la Coupe de France. La saison suivante débute mal (10e à mi-parcours), et se termine par une élimination en Coupe d’Europe contre le CSKA Sofia. Toutefois, avec le retour de Jean-Luc Ettori, Monaco finit 3e du championnat et remporte la Coupe de France contre le PSG. 

Des hauts et des bas : 1985-1986 à 1987-1988 

La saison 1985-1986 est décevante avec une 9e place en championnat et des éliminations précoces en Coupe des Coupes et en Coupe de France. Toutefois, Monaco signe une victoire historique 9-0 contre Bordeaux, et Lucien Muller quitte son poste. Stefan Kovacs prend le relais, mais ne parvient pas à relancer l’équipe, qui termine 5e et rate la qualification pour la Coupe de l’UEFA. Kovacs est remplacé par Arsène Wenger. 

En 1987, Arsène Wenger rejoint l’AS Monaco et remporte le championnat de France dès sa première saison, avec des joueurs tels que Glenn Hoddle, Luc Sonor et Patrick Battiston. L’ombre de la défaite en Coupe de France face à l’OGC Nice persiste, mais Monaco ne dispute pas de Coupe d’Europe cette année-là. 

L’année 1988-1989 est marquée par des blessures et des suspensions. Malgré tout, Monaco termine 3e et atteint la finale de la Coupe de France, perdue contre Marseille. Cette saison voit l’émergence de talents comme Emmanuel Petit et George Weah, et marque un tournant européen avec une victoire 6-1 contre le FC Bruges. Toutefois, Monaco est éliminé en quart de finale par Galatasaray. 

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Les années 1990 : Succès et nouvelles ambitions européennes 

Les saisons suivantes confirment la montée en puissance du club : une 3e place en championnat, une 2e place qualificative pour la Coupe de l’UEFA, et une victoire en Coupe de France en 1991. En 1990, Monaco atteint les demi-finales de la Coupe des Coupes, mais échoue en 8e de finale de la Coupe de l’UEFA l’année suivante contre le FK Torpedo Moscou. 

La saison 1991-1992, bien que prometteuse, se termine par des échecs : une défaite contre Marseille en championnat, un accident tragique en demi-finale de la Coupe de France, et une défaite en finale de la Coupe des vainqueurs de coupes face au Werder Brême. George Weah quitte le club, remplacé par Jürgen Klinsmann. 

L’Europe en ligne de mire 

En 1993, malgré une 3e place en championnat, Monaco se qualifie pour la Ligue des champions grâce à la disqualification de Marseille. La saison 1993-1994 est contrastée : 9e en championnat, mais demi-finaliste en Ligue des champions, éliminé par le Milan AC après un parcours impressionnant. Jean-Luc Ettori prend sa retraite après avoir battu le record de matches disputés en Division 1. 

Le changement de cap : 1994-1998 

En 1994-1995, après un mauvais départ, Wenger est remplacé par Jean-Luc Ettori et Jean Petit. Monaco termine 6e et se qualifie pour la Coupe de l’UEFA. Cette saison marque la fin de l’ère Wenger, caractérisée par une régularité nationale et un début de succès européen, bien qu’un seul titre de champion et une Coupe de France aient été remportés. 

En 1995, Jean Tigana prend les rênes de l’AS Monaco après une belle performance avec Lyon. Malgré un début difficile et une élimination en Coupe de l’UEFA face à Leeds, Monaco termine 3e en 1995-1996, avec Sonny Anderson sacré meilleur buteur. 

En 1996-1997, Tigana mène Monaco au titre de champion de France avec des joueurs comme Thierry Henry et Fabien Barthez, et atteint les demi-finales de la Coupe de l’UEFA et de la Coupe de la Ligue. En 1998, l’ASM se hisse en demi-finale de la Ligue des champions, battue par la Juventus, après avoir éliminé Manchester United. 

Les années 1999-2000 : Départ de stars et nouvelles ambitions 

La saison 1999 marque le départ de Thierry Henry et la démission de Jean Tigana, remplacé par Claude Puel. Monaco termine 4e du championnat et se qualifie pour la Coupe de l’UEFA. En 2000, l’équipe, renforcée par des joueurs tels que David Trezeguet et Ludovic Giuly, remporte le championnat, mais échoue en Coupe de l’UEFA et en Coupe de France. 

L’exploit européen de 2004 : Une finale inoubliable 

La saison 2003-2004 est historique pour l’AS Monaco qui brille en Ligue des champions. Le club atteint la finale après des victoires mémorables contre le Real Madrid et Chelsea, mais s’incline face au FC Porto. En championnat, malgré une belle saison, Monaco termine 3e. 

Le déclin progressif : 2005-2011 

Les départs de joueurs clés, tels que Giuly et Morientes, affaiblissent l’équipe. Malgré une défense solide, Monaco ne dépasse pas les huitièmes de finale en Ligue des champions 2004-2005 et termine 3e du championnat, loin de Lyon. La saison 2005-2006 est marquée par la déception. Malgré l’arrivée de jeunes talents, l’équipe échoue, menant au départ de Didier Deschamps après une série de défaites et une élimination précoce en Ligue des champions contre le Betis Séville. Francesco Guidolin prend les commandes et propulse l’équipe à la 10e place, malgré les départs de joueurs clés comme Evra et Adebayor. 

En 2007-2008, Laurent Banide est remplacé par Ricardo. L’équipe, axée sur ses jeunes talents, termine 12e, assurant son maintien de justesse après une lourde défaite 0-6 contre Bordeaux. Les saisons suivantes sont marquées par une instabilité chronique. En 2009, Guy Lacombe mène Monaco en finale de la Coupe de France, mais l’équipe perd contre le PSG et termine 8e. En 2011, le club se retrouve en difficulté, à la 17e place, et Laurent Banide revient. Malheureusement, l’ASM est reléguée en Ligue 2 après 34 ans en Ligue 1. 

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La reprise en main : L’arrivée de Dmitri Rybolovlev 

La saison 2011-2012 débute mal avec une élimination en Coupe de la Ligue et de mauvais résultats en championnat. Laurent Banide est remplacé par Marco Simone, mais le club reste lanterne rouge après 16 journées. László Bölöni est également remplacé après de mauvais résultats, et Laurent Banide sauve le club de la relégation, terminant 9e. Après des années de déclin et un gouffre financier, la Principauté accepte l’arrivée de l’investisseur russe Dmitri Rybolovlev, qui devient actionnaire majoritaire de l’AS Monaco avec 66,67 % des parts le 23 décembre 2011. Le club passe pour la première fois sous contrôle privé. Une restructuration rapide de l’organigramme

Le renouveau : Monaco retrouve l’élite 

Durant le mercato hivernal, neuf recrues, dont Nabil Dirar, Ibrahima Touré et Danijel Subašić, arrivent pour redresser l’équipe. Après une série de dix matchs sans défaite, le club termine 8e. Marco Simone est remplacé par Claudio Ranieri en mai 2012. Lors du mercato estival, Monaco affiche ses ambitions de retour en Ligue 1 avec un recrutement impressionnant de joueurs comme Andrea Raggi, Delvin Ndinga, et Lucas Ocampos. Après une saison régulière solide, l’AS Monaco remporte le titre de Ligue 2 et retrouve l’élite. 

Le retour en Ligue 1 : Ambitions européennes 

Pour son retour en Ligue 1 en 2013-2014, l’AS Monaco affiche de grandes ambitions. Le club recrute João Moutinho et James Rodríguez pour 70 millions d’euros, suivis de Ricardo Carvalho et Radamel Falcao, ce dernier devenant le transfert le plus cher de l’histoire du championnat de France. D’autres recrues notables incluent Anthony Martial et Geoffrey Kondogbia. Monaco termine 2e du championnat avec 80 points, un record pour le club, porté par les performances de James Rodríguez, meilleur passeur de Ligue 1. 

Les performances européennes et la stratégie de formation (2014-2017) 

a saison suivante, malgré un début difficile en Ligue 1, Monaco brille en Ligue des champions en atteignant les quarts de finale après une victoire mémorable contre Arsenal. La saison 2014-2015 se termine par une 3e place en championnat. En 2015, le club adopte une politique de jeunes recrues prometteuses, tout en réalisant des ventes lucratives comme celle de Geoffrey Kondogbia. 

La saison 2016-2017 marque un tournant pour l’AS Monaco. Le club, emmené par des talents comme Kylian Mbappé, remporte le championnat de France et atteint les demi-finales de la Ligue des champions. L’équipe devient une référence en matière de stratégie de formation et de revente de jeunes talents, avec des ventes record de joueurs tels que Mbappé, Martial et Bernardo Silva, confirmant la rentabilité de son modèle économique. 

Après le titre de 2017 : Une période de turbulences et d’adaptation 

Après le titre de champion de France en 2017, l’AS Monaco peine à confirmer ses ambitions. La saison 2017-2018 commence mal avec une élimination précoce en Ligue des champions et une lourde défaite contre le PSG (7-1). Le club termine 2e en Ligue 1 et perd en finale de la Coupe de la Ligue face au PSG. Lors du mercato 2018, Fabinho et Thomas Lemar sont vendus pour un montant total de 115 millions d’euros. 

Les saisons récentes : Une nouvelle dynamique sous Niko Kovač 

La saison 2018-2019 débute mal avec Monaco en 18e position après neuf journées. Malgré un changement d’entraîneur (Leonardo Jardim remplacé par Thierry Henry), les résultats restent insuffisants. Jardim revient en cours de saison et sauve l’équipe de la relégation. En 2019, Radamel Falcao quitte le club pour Galatasaray, et un autre changement d’entraîneur intervient en décembre, avec l’arrivée de Robert Moreno. Cependant, la saison est interrompue par la pandémie, et Monaco termine à la 9e place. 

Pour 2020-2021, l’ASM nomme Niko Kovač. Sous sa direction, l’équipe se qualifie pour la Ligue des champions 2021-2022, en terminant 3e de Ligue 1. Après un début difficile de saison 2021-2022, Kovač est remplacé par Philippe Clement en janvier. La saison 2024-2025 débute sur de bons résultats, avec deux victoires sans encaisser de buts, montrant des progrès en défense. 

L’AS Monaco, après avoir traversé plusieurs périodes de crise, semble sur la voie d’un renouveau durable, soutenu par une gestion plus stable et des stratégies de formation de jeunes talents. Le club aspire à retrouver son niveau européen tout en restant un acteur clé du football français, comme le prouve ses récentes performances et son potentiel pour l’avenir. 

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