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Malgré la domination de SpaceX sur le marché, la NASA n’a pas réalisé d’économies significatives.

Malgré la domination de SpaceX sur le marché, la NASA n'a pas réalisé d'économies significatives. Malgré la domination de SpaceX sur le marché, la NASA n'a pas réalisé d'économies significatives.

SpaceX domine désormais le marché des lancements, provoquant une hausse des coûts pour NASA. Selon un rapport d’Ars Technica, malgré les promesses de lancements à bas prix, l’agence se retrouve piégée par un quasi-monopole. La lutte pour des lancements accessibles est plus cruciale que jamais.

La domination de SpaceX : des coûts croissants pour la NASA

SpaceX s’est imposée comme le principal lanceur de satellites, tant pour le secteur commercial que pour les organismes gouvernementaux. L’innovation apportée par l’entreprise en matière de réutilisation des fusées était censée ouvrir une ère de lancement à bas coût. Cependant, cette promesse n’a pas encore atteint les missions de la NASA.

La position difficile de la NASA

Selon un rapport d’Ars Technica, la NASA est confrontée à des coûts croissants, non pas d’un, mais de deux monopoles de facto dans le secteur du lancement commercial. Bien que les frais de lancement pour les clients commerciaux utilisant SpaceX aient considérablement diminué, les coûts pour la NASA ont augmenté depuis les années 1990.

Le programme des services de lancement de la NASA, responsable de l’attribution des contrats de lancement pour les missions scientifiques et d’exploration, se trouve dans une situation délicate. Actuellement, seuls deux entreprises peuvent réaliser les plus importantes missions de la NASA : SpaceX et United Launch Alliance (ULA). Cependant, ces dernières années, seul SpaceX a été en mesure de participer aux appels d’offres, les fusées Atlas V et Delta IV de ULA étant soit à la retraite, soit avec un programme complet. Le lancement de la fusée Vulcan a également rencontré des difficultés.

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Ainsi, contre toutes les mesures que la NASA avait prises pour éviter cette situation, elle doit faire face à un monopole dans le secteur des lancements : SpaceX, une entreprise créée pour briser le monopole d’ULA au moment où cette dernière lançait les Delta II et Atlas V au début des années 2000.

Une hausse des coûts inexpliquée

Dans les années 1990, Boeing et Lockheed Martin facturaient en moyenne 103 millions de dollars par lancement pour les fusées Delta II et Atlas V. Lorsque ces deux sociétés ont fusionné leur division de lancement pour former l’United Launch Alliance, ce montant a grimpé à environ 205 millions de dollars par lancement.

Au cours de la dernière décennie des lancements de Falcon 9 pour la NASA, SpaceX a facturé en moyenne 106 millions d’euros (environ 100 millions de dollars) par lancement. Bien que cela représente une diminution par rapport au monopole d’ULA, le coût reste similaire à celui des lancements effectués avec la navette spatiale dans les années 90. Les contrats de lancement pour les années à venir entre la NASA et SpaceX affichent des moyennes d’environ 103 millions d’euros (95 millions de dollars) par lancement.

Les enjeux pour SpaceX

SpaceX était censée initier une nouvelle ère de lancement économique grâce à sa fusée Falcon 9 et aux trois boosters réutilisables de la Falcon Heavy. Bien que cela ait été le cas pour les clients commerciaux, ce n’est vrai que si l’on choisit une mission de type « rideshare » sur l’une des fusées de SpaceX.

Pour la NASA, le besoin de missions dédiées à des orbites personnalisées sur des fusées spécifiques complique la situation. À l’opposé, les missions Transporter ou Bandwagon de SpaceX permettent de partager l’espace de charge avec des dizaines, voire des centaines d’autres clients. Cela leur confère un accès à des orbites génériques, dépendant des lanceurs disponibles.

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Pendant plusieurs années, SpaceX n’a pas eu de véritable concurrence pour NASA. La NASA doit également rivaliser avec le département de la défense pour la disponibilité des fusées et des installations de lancement. Récemment, SpaceX a remporté la majorité des contrats de lancement de la Space Force pour une bonne partie de la prochaine décennie, compliquant encore plus la situation pour la NASA.

Une nécessité de diversité dans le secteur

Les fusées Vulcan et New Glenn de Blue Origin pourraient offrir une certaine concurrence à SpaceX, ce qui serait essentiel pour réduire les coûts pour la NASA. Toutefois, il faudra plusieurs années à ces fusées pour atteindre un niveau de fiabilité comparable à celui du Falcon 9. Ce manque de diversité dans le secteur pourrait continuer à peser sur les coûts des lancements pour la NASA.

Il est crucial pour la NASA de diversifier ses options de lancement afin de ne pas être dépendante d’une seule entreprise. Le développement d’autres sociétés de lancement pourrait aider à faire baisser les coûts, mais cela nécessite du temps et des investissements. La situation actuelle, avec une seule entreprise dominant le marché, pose des défis non seulement pour la NASA mais aussi pour l’avenir de l’exploration spatiale et de l’innovation.

Réflexions finales

La montée en puissance de SpaceX a transformé le paysage commercial des lancements, mais cette domination ne s’est pas traduite par des économies pour la NASA. Au contraire, l’agence s’est retrouvée piégée dans un cycle de coûts en augmentation, alimenté par une concurrence limitée. Une résolution de cette situation nécessitera un effort concerté pour encourager l’émergence de nouvelles entreprises et technologies dans le secteur spatial.

Mon avis :

SpaceX, en tant que leader des lancements commerciaux, a effectivement réduit les coûts pour les missions satellites, atteignant environ 99 millions d’euros par lancement, une baisse par rapport aux 170 millions d’euros payés précédemment par NASA. Cependant, la dépendance accrue de l’agence envers deux acteurs, dont une seule capable de satisfaire ses exigences spécifiques, souligne les risques d’un quasi-monopole.

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Les questions fréquentes

Quels sont les impacts des monopoles sur les coûts de lancement de la NASA ?

La NASA fait face à des coûts de lancement en augmentation en raison de la domination de deux entreprises, SpaceX et ULA. Bien que les coûts pour les clients commerciaux aient diminué, ceux de la NASA ont augmenté depuis les années 1990, rendant leur situation difficile en matière de budgets pour les missions.

Pourquoi SpaceX a-t-il un avantage sur la NASA en matière de contrats de lancement ?

SpaceX a réussi à établir un quasi-monopole en raison du retrait des fusées Atlas V et Delta IV d’ULA, laissant SpaceX comme le principal fournisseur capable de répondre aux besoins de NASA. Cela place NASA dans une position vulnérable, car elle n’a pas beaucoup d’options pour ses missions les plus critiques.

Comment les coûts de lancement ont-ils changé au fil des ans ?

Dans les années 1990, la NASA payait environ 92 millions d’euros par lancement (transformation de 103 millions de dollars). Avec l’alliance de Boeing et Lockheed Martin, ce coût a grimpé à environ 185 millions d’euros. En revanche, SpaceX facture actuellement en moyenne environ 92 millions d’euros par lancement, ce qui est une amélioration notable par rapport au passé, bien que les coûts de la NASA restent élevés.

Quelle est l’importance des nouveaux concurrents comme Vulcan et New Glenn pour la NASA ?

Les fusées Vulcan et New Glenn pourraient offrir une concurrence nécessaire à SpaceX, entraînant une réduction des coûts pour la NASA. Cependant, il faudra des années pour qu’elles atteignent le même niveau de fiabilité que le Falcon 9 de SpaceX, rendant la situation à court terme difficile pour l’agence spatiale.

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