Dubaï attire les entrepreneurs français grâce à son régime fiscal avantageux. Ici, nous explorerons les opportunités de l’émirat, destination prisée par les expatriés. Malgré les récentes modifications fiscales, Dubaï demeure une option séduisante pour les entrepreneurs en quête d’optimisation.
Un environnement fiscal toujours séduisant
Le système fiscal de Dubaï reste l’un des plus compétitifs au monde. Les personnes physiques, y compris les entrepreneurs français expatriés, ne paient pas d’impôt sur le revenu. L’exemption complète leur permet de conserver l’intégralité de leurs revenus personnels, un avantage considérable par rapport à la fiscalité française.
En outre, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à Dubaï s’élève à seulement 5 %, un taux nettement inférieur à celui pratiqué en France. Cette TVA réduite encourage la consommation et dynamise l’activité économique, ce qui crée un environnement propice à l’essor des entreprises. Il va donc sans dire que créer sa société à Dubaï est une option intéressante !
L’impôt sur les sociétés : une nouveauté à nuancer
Depuis juin 2023, Dubaï applique un impôt sur les sociétés de 9 % sur les bénéfices dépassant 375 000 AED (environ 95 000 euros) par an. Toutefois, l’attractivité fiscale de l’émirat reste intacte.
Effectivement, les PME profitent d’une exonération fiscale totale jusqu’à fin 2026 pour les bénéfices inférieurs à ce seuil. De plus, les sociétés dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 3 millions d’AED (environ 750 000 euros) peuvent solliciter une exonération complète.
Les zones franches : un atout majeur pour les entrepreneurs
Les zones franches de Dubaï offrent des avantages fiscaux supplémentaires aux entrepreneurs. Les entreprises établies dans ces zones bénéficient d’une exonération totale d’impôt sur les sociétés, garantie pour une période de 50 ans et renouvelable.
Pour profiter de ces avantages, les entreprises doivent se conformer à certaines conditions : être légalement constituées dans une zone franche, maintenir une présence physique conforme et exercer les activités autorisées par leur licence.
Gestion fiscale simplifiée pour les expatriés
La gestion fiscale à Dubaï est relativement simple pour les entrepreneurs français expatriés. Néanmoins, le respect des réglementations locales, notamment en matière de TVA, est impératif. Les entreprises qui dépassent le seuil de chiffre d’affaires imposable doivent s’enregistrer auprès de l’Autorité Fédérale des Impôts (FTA) et soumettre des déclarations trimestrielles.
Par ailleurs, la prise en compte des obligations fiscales internationales est essentielle. Assurez-vous de vérifier votre statut de résident fiscal à Dubaï pour bénéficier pleinement des avantages fiscaux locaux. Points clés à retenir :
- enregistrement auprès de la FTA au-delà du seuil imposable ;
- déclarations trimestrielles de TVA ;
- et vérification du statut de résident fiscal.
Convention fiscale France-Émirats : un outil précieux
La convention fiscale entre la France et les Émirats Arabes Unis joue un rôle crucial pour les entrepreneurs français qui s’installent à Dubaï. Elle permet d’éviter la double imposition et clarifie le traitement fiscal des revenus tels que les dividendes, les intérêts et les plus-values.
Grâce à cet accord, les entrepreneurs peuvent organiser leur entreprise de manière optimale, en évitant une double taxation sur les bénéfices réalisés à l’étranger. La convention apporte ainsi une sécurité juridique et fiscale appréciable pour les expatriés français à Dubaï.