Le Toulouse FC : Le surprenant succès d’un club de foot dans une ville où le rugby règne en maître !

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Le Toulouse Football Club (TFC), fondé en 1937, a traversé de nombreux hauts et bas au cours de son histoire. Après une période de stabilité en Ligue 1, le club a connu plusieurs saisons difficiles, avec une relégation en Ligue 2 en 2020. Cependant, sous la direction de l’investissement américain RedBird Capital Partners, le TFC a réussi à se relever, obtenant la promotion en Ligue 1 dès la première saison. En 2023, la victoire en Coupe de France a propulsé le club sur la scène européenne, avec une qualification pour la Ligue Europa et une victoire historique contre Liverpool en novembre 2023. 

Sommaire

Fondation et ambitions de l’Union Sportive de Toulouse 

En 1970, l’Union sportive de Toulouse (UST) voit le jour avec des couleurs emblématiques, rouge et jaune, symbolisant « les sang et or ». Dotée du numéro d’affiliation 24 391 par la Fédération française de football, l’UST bénéficie du soutien de la mairie, qui lui attribue le Stadium comme enceinte. Dès sa création, le club fusionne avec les Cadets de Gascogne et l’AS Mermoz-Bonnefoy pour se constituer une base solide. 

Richard Boucher, ancien joueur du Toulouse Football Club, devient directeur sportif. Just Fontaine, légende du football, rejoint en tant que recruteur de talents, et l’Argentin José Farías est nommé entraîneur-joueur. La saison 1970-1971 marque l’entrée de l’UST en Division 2, où elle se stabilise rapidement. 

Les hauts et bas des années 1970 

Les ambitions du président Lilian Buzzichelli se renforcent en 1975 avec l’objectif de monter en Division 1. Malgré un remaniement du staff, incluant l’arrivée de Jacques Sucré et le recrutement de deux attaquants argentins, l’équipe termine seulement 6e. Ce résultat insatisfaisant entraîne le retour de Richard Boucher, mais les résultats ne s’améliorent pas, précipitant la fin de la présidence de Buzzichelli en 1977. 

Le départ du président fondateur et de plusieurs soutiens financiers plonge le club dans une crise. Dix joueurs majeurs quittent l’UST, ne laissant qu’un effectif rajeuni autour du défenseur Christian Biard. 

La crise et la reconstruction 

Y. de Lagarcie prend la présidence dans un contexte difficile, essayant de maintenir le club à flot avec des moyens limités. Il recrute plusieurs joueurs, dont le défenseur Hughes Buffat, l’attaquant Bernard Garcia, et des jeunes talents comme Frédéric Kassoyan et Jean-Claude Louis. 

L’UST traverse une saison 1977-1978 tumultueuse, marquée par des déplacements économiques et une gestion minimaliste. En difficulté au classement, le club est relégué en Division 3 mais est repêché grâce à la défection du Red Star, offrant une lueur d’espoir pour l’avenir. 

L’ascension et la métamorphose du Téfécé 

Sous l’impulsion de la municipalité de Toulouse, notamment par Robert Gely sous la direction du maire Pierre Baudis, l’Union sportive de Toulouse (UST) entame une phase de renouveau. Jean-Jacques Astoux, ancien collaborateur de Lilian Buzzichelli, prend les rênes du club. Sa première décision majeure est de remplacer José Farías par Just Fontaine, fraîchement revenu du PSG, à qui il confie la direction sportive. 

Recrutements stratégiques et résultats variables 

Le manque de ressources financières contraint le club à un recrutement modeste mais stratégique : Alain Palma (gardien de Martigues), Francis Baly (défenseur d’Angoulême), et Zoran Vekic (attaquant serbe de Dunkerque) viennent renforcer l’équipe. L’effectif conserve quelques piliers comme Hervé Desrousseaux, Hughes Buffat, et Bernard Garcia, complétés par des jeunes prometteurs tels que Gilles Brisson et François Blaquart. Malgré ces ajustements, l’équipe connaît une saison en dents de scie, terminant à la 10e place. 

La transition vers le professionnalisme 

L’été 1979 marque un tournant avec l’organisation de tournois internationaux, remportés par le Bayern de Munich et l’AS Saint-Étienne, et le club change de nom pour devenir le Téfécé (TFC). Soutenu par la mairie, le club adopte le statut professionnel. Pierre Cahuzac est recruté comme entraîneur, accompagné d’une vague de nouveaux joueurs expérimentés : Marc Weller, Daniel Sanlaville, et Robert Pintenat, qui devient capitaine. 

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Des débuts difficiles mais prometteurs 

Malgré un début de saison laborieux, le Téfécé remonte progressivement au classement, terminant 6e de son groupe. Pierre Cahuzac revoit son effectif pour la saison suivante, intégrant des joueurs comme Gilbert Van Binst, Gérard Albert, et Guy Mauffroy. Le Téfécé échoue en barrages contre Tours FC, malgré les performances impressionnantes de Robert Pintenat, auteur de 34 buts. 

Vers la Division 1 

Sous la présidence ambitieuse de Daniel Visentin, le Téfécé ambitionne de rejoindre la Division 1. Le recrutement de l’ancien international néerlandais Robert Rensenbrink est un échec, mais la stratégie de formation et de promotion des jeunes talents porte ses fruits. Pierre Cahuzac mise sur des jeunes prometteurs comme Jean-Philippe Durand et Jean-Luc Sassus, tout en s’appuyant sur des joueurs expérimentés comme Laszlo Balint et Abdelkrim Krimau. 

L’ambition de visentin et les défis du Téfécé 

Sous la présidence de Daniel Visentin, le Toulouse Football Club (Téfécé) vise les sommets. Avec un sponsor généreux et des emprunts conséquents, le club s’engage dans une stratégie de recrutement ambitieuse, parfois au détriment de la prudence financière. Christian Lopez, libéro emblématique de l’ASSE, et Gérard Soler, attaquant des Girondins de Bordeaux, sont les figures de proue de cette campagne, rejoints par Jean-Jacques Marx, Jean-Marc Ferratge, Károly Csapó, et Georges Van Straelen. 

Un départ en trombe, une chute abrupte 

Le début de la saison est prometteur avec le Téfécé en tête du classement dès les premières journées. Toutefois, l’équipe s’effondre ensuite, tombant à la 18e place après 23 journées. Les performances mitigées de Lopez et Balint, les maladresses de Marx et Deplanche, et l’adaptation difficile de Csapó, couplées à la baisse de régime de Pintenat, plongent le club dans une crise de résultats. Seuls le gardien Stéphane d’Angelo et Gérard Soler parviennent à maintenir un niveau de jeu satisfaisant, malgré des tensions internes. 

Le redressement de Cahuzac 

Sous pression, Pierre Cahuzac revoit son dispositif : il relance Raymond Camus et Michel Le Blayo en défense, confie le milieu de terrain à Jean-Philippe Durand et Gilles Brisson, et repositionne Patrice Ségura en attaque. Ce remaniement tactique permet au Téfécé de remonter au classement, terminant à une honorable 11e place. 

La transition vers Jeandupeux 

À la fin de la saison, Cahuzac quitte ses fonctions, remplacé par le Suisse Daniel Jeandupeux. L’atmosphère s’apaise et le club procède à un remaniement d’effectif. Plusieurs figures historiques, dont Csapó, Balint, et Pintenat, quittent le club. L’arrivée de nouveaux talents tels que Philippe Bergeroo, Jean-François Domergue, Lucien Favre, Guy Lacombe, et Laurent Roussey redynamise l’équipe. 

Une saison prometteuse 

Sous la direction de Jeandupeux, le Téfécé réalise une saison 1983-1984 solide, se classant 5e. Cette performance ouvre des perspectives européennes, marquant une étape prometteuse pour l’avenir du club. Pendant ce temps, Pierre Cahuzac, bien que retraité, est rappelé par l’OM pour une dernière mission en septembre 1984. 

Toulouse FC : Entre ambitions européennes et défis financiers 

Au cours des saisons 1984-1986, le Toulouse FC poursuit sa montée en puissance en Division 1, marquée par des recrutements prestigieux. Parmi eux, l’Argentin Alberto Tarantini, Didier Christophe de l’AS Monaco, Yannick Stopyra du Stade Rennais, et le prodige Alberto Márcico. Sous la direction de Daniel Jeandupeux, puis Jacques Santini, le club termine 11e en 1984-1985, avant de décrocher une 4e place en 1985-1986, synonyme de qualification pour la Coupe UEFA. 

L’exploit européen et les déceptions 

Le Téfécé réalise un exploit mémorable en éliminant le Naples de Diego Maradona lors du premier tour de la Coupe UEFA. L’aventure européenne s’arrête au tour suivant face au Spartak Moscou. La saison 1986-1987 est la meilleure du club, avec une 3e place en championnat et une nouvelle qualification pour la Coupe UEFA. L’arrivée de Dominique Rocheteau marque la saison suivante, mais malgré des performances européennes honorables, le club termine 13e en championnat. 

Les années de déclin et la crise financière 

À la fin des années 1980, Toulouse est confronté à des difficultés financières. Le départ de joueurs clés et de Jacques Santini laisse le club fragilisé. Relégué en 1990-1991, il est repêché suite à la rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux. Sous la direction de Victor Zvunka, le club mise sur son centre de formation et des recrutements ciblés, notamment en Tchéquie, pour se stabiliser. 

La descente en Division 2 et la reconstruction 

En 1994, malgré les efforts, le club descend en Division 2 après une saison difficile. Avec Alain Giresse, d’abord comme directeur sportif puis entraîneur, le Téfécé remonte en D1 en 1997-1998, mais lutte pour son maintien. Après le départ de Giresse, Guy Lacombe prend les rênes, mais la saison 1998-1999 se conclut par une relégation. 

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Un retour en National et un nouvel esprit de reconstruction 

Malgré une remontée rapide, la saison 2000-2001 voit le club s’effondrer à nouveau, malgré l’émergence de Víctor Bonilla. La situation financière critique entraîne une relégation en National, avec un déficit de 70 millions de francs. Ce revers marque un tournant dans l’histoire du Téfécé, nécessitant une reconstruction en profondeur pour espérer un retour durable au plus haut niveau. 

Reprise et reconstruction sous Olivier Sadran (2001-2003) 

Après la relégation en National en 2001, le Toulouse FC est repris par Olivier Sadran, qui transforme la structure du club en SASP, sauvegardant son statut professionnel et son centre de formation. S’appuyant sur des piliers comme Christophe Revault, Stéphane Lièvre, et William Prunier, le club remonte rapidement en Ligue 2, puis en Ligue 1 dès 2003 avec un effectif stable et un leader offensif en Cédric Fauré. 

Consolidation et montée en puissance (2003-2007) 

Stabilisé en Ligue 1, le TFC adopte des ambitions mesurées, visant d’abord le maintien avant de rêver d’une qualification européenne. La saison 2006-2007 marque un tournant avec Élie Baup comme entraîneur. Toulouse termine 3e, se qualifiant pour la Ligue des champions grâce à une fin de saison palpitante, couronnée par une victoire décisive contre Bordeaux. 

Expérience européenne et difficultés domestiques (2007-2008) 

La campagne européenne débute face à Liverpool en Ligue des champions. Après une élimination précoce, le TFC est reversé en Coupe de l’UEFA, mais ne dépasse pas la phase de groupes malgré une victoire significative contre le Spartak Moscou. En Ligue 1, la saison est difficile, marquée par une lutte acharnée pour le maintien jusqu’à la dernière journée. Élie Baup est finalement remplacé. 

Nouvelle ère sous Alain Casanova (2008-2010) 

Avec Alain Casanova à la tête de l’équipe, Toulouse se réinvente. La saison 2008-2009 est un succès, portée par le talent du gardien Cédric Carrasso et le buteur André-Pierre Gignac, meilleur réalisateur du championnat. Le club termine 4e, accédant à la Ligue Europa. Cependant, la campagne européenne de 2009-2010 est marquée par une élimination frustrante et endeuillée par le décès tragique d’un supporter, Brice Taton, victime de hooligans à Belgrade. 

Pérennité en Ligue 1 et performances contrastées (2010-2014) 

Les années suivantes voient le TéFéCé alterner entre exploits et contre-performances. Malgré ces fluctuations, le club maintient une stabilité relative, avec des places honorables en milieu de tableau. Le programme Ambassadeur du club, lancé en 2012-2013, souligne l’engagement du TFC dans la vie universitaire et locale, consolidant son ancrage à Toulouse. 

Ce parcours, jalonné de succès et de défis, démontre la résilience du TFC et sa capacité à se réinventer face aux obstacles, tout en continuant à aspirer à des ambitions européennes et à une stabilité en Ligue 1. 

Survie in extremis (2014-2016) 

La saison 2014-2015 voit le Toulouse FC lutter pour sa survie, terminant à la 17e place, juste au-dessus de la zone de relégation. Alain Casanova est remplacé par Dominique Arribagé, mais c’est sous Pascal Dupraz, arrivé en cours de la saison 2015-2016, que le TFC accomplit un exploit inédit. Avant-dernier à la 28e journée avec 10 points de retard, le club effectue une remontée spectaculaire pour se maintenir grâce à une victoire cruciale contre le SCO Angers lors de la dernière journée. 

Performances fluctuantes et changements d’entraîneur (2016-2018) 

La saison 2016-2017 commence sur une note prometteuse, avec des victoires marquantes contre le PSG et l’AS Monaco. Cependant, la suite est marquée par une série de contre-performances, et le TFC termine à la 13e place. La saison suivante, malgré une lutte acharnée, le club termine 18e, mais se maintient en Ligue 1 après une victoire en barrage contre l’AC Ajaccio. Mickaël Debève, successeur de Pascal Dupraz, est écarté en raison de résultats décevants. 

Retour d’Alain Casanova et nouvelle chute (2018-2020) 

Alain Casanova fait son retour en 2018, mais sa deuxième période est de courte durée, avec une démission en octobre 2019. Antoine Kombouaré prend sa place, mais il est également remplacé par Denis Zanko en janvier 2020, après une série de mauvais résultats. La saison 2019-2020 est interrompue par la pandémie de Covid-19, mais le TFC est relégué en Ligue 2 après avoir terminé dernier du classement. 

Valorisation de la formation et tremplin pour les talents 

Malgré les difficultés sportives, le TFC reste un club formateur réputé, ayant révélé des talents comme Moussa Sissoko, Étienne Capoue, Franck Tabanou, et Wissam Ben Yedder. Le club a également servi de tremplin vers le haut niveau pour des joueurs tels que Jérémy Mathieu, Aymen Abdennour, et Serge Aurier, générant des transferts significatifs et consolidant sa réputation comme pépinière de talents. 

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Cette période démontre la résilience du club face à l’adversité, tout en soulignant son rôle essentiel dans le développement des jeunes talents et sa contribution au football français. 

Nouveau leadership et ambitions claires (2020-2021) 

Avec l’arrivée de Patrice Garande comme entraîneur et Damien Comolli en tant que président, sous l’égide de RedBird Capital Partners, le TFC entame une nouvelle ère. Avec le plus gros budget de Ligue 2, l’objectif est de remonter immédiatement en Ligue 1. Malgré une solide saison qui les voit finir 3e, le TFC échoue en barrage face au FC Nantes à cause de la règle des buts à l’extérieur. 

Reconstruction et nouveaux talents (2021-2022) 

Face aux départs de cadres tels que Vakoun Bayo, Manu Koné, et Amine Adli, le club se tourne vers de nouveaux talents internationaux comme Ado Onaiwu et Mikkel Desler. La saison débute de manière impressionnante avec une série de 9 matchs sans défaite avant une première défaite contre Caen. Après une période plus mitigée avec plusieurs nuls, Toulouse termine en force, reprenant la tête du championnat grâce à une série de dix matchs sans défaite. 

Ascension et sacre (2022) 

Le 25 avril 2022, Toulouse assure son retour en Ligue 1 avec une victoire contre Niort. Le 7 mai, le club est sacré champion de Ligue 2 après une victoire face au Nîmes Olympique, consolidant une saison exceptionnelle.

Records et performances notables 

Le TFC termine avec la meilleure attaque de Ligue 2. Branco Van den Boomen égale le record de passes décisives avec Zinédine Ferhat, enregistrant 21 passes selon les supporteurs, bien que la Ligue n’en compte que 20. Cette performance est une marque de l’excellence offensive du club. 

Cette saison marque un tournant pour le Toulouse FC, symbolisant une renaissance et une ambition renouvelée de stabiliser sa place dans l’élite du football français. 

Recrutement et départ des jeunes promesses 

Pour son retour en Ligue 1, le Toulouse FC conserve une ossature stable avec des joueurs clés comme Branco Van den Boomen et Stijn Spierings. Le club investit dans de nouveaux talents, dont Zakaria Aboukhlal et Thijs Dallinga, tout en laissant partir Nathan N’Goumou à Monchengladbach pour 8 millions d’euros. Les arrivées stratégiques de Veljko Birmančević, Oliver Zandén, Kjetil Haug, et Theocharis Tsingaras (en prêt) viennent renforcer l’effectif. Plusieurs jeunes joueurs quittent le club, soit en prêt, soit par transfert définitif, permettant au TFC de renouveler ses forces vives tout en capitalisant sur son centre de formation. 

Un Début de saison encourangeant, puis contrasté 

Le TFC commence bien avec des nuls prometteurs contre Nice et Lorient, et une victoire éclatante 3-0 contre Troyes. Après une série de trois défaites face à des adversaires solides, le club retrouve son élan avec une série de victoires et de nuls, notamment contre Lyon, Reims, Montpellier, et Angers. Cependant, les confrontations face aux équipes de haut de tableau (Lens, Monaco, Rennes) avant la Coupe du monde se soldent par des défaites, mettant en lumière les limites du club face aux cadors du championnat. 

Changement de dynamique et reprise post-Coupe du Monde 

Pendant la trêve, l’adjoint Michaël Debève est remplacé par Carles Martinez Novell. La reprise est difficile avec une lourde défaite contre Marseille (1-6), mais un discours inspirant du président Damien Comolli relance l’équipe. S’ensuit une série impressionnante de victoires contre Ajaccio, Auxerre, Strasbourg, Troyes, et Rennes, confirmant la montée en puissance du club. Le TFC, grâce à cette dynamique, devient la meilleure attaque d’Europe début 2023. 

Parcours historique en Coupe de France 

Le TFC réalise un parcours mémorable en Coupe de France, éliminant Lannion, Ajaccio, et Reims, puis Rodez en quart de finale. La demi-finale contre Annecy est serrée, mais une victoire in extremis grâce à Farès Chaïbi permet au TFC de se qualifier pour la finale. Le 29 avril 2023, Toulouse triomphe du FC Nantes au Stade de France, remportant la Coupe de France avec une victoire éclatante 5-1, marquant un moment historique 66 ans après le dernier sacre de l’ancien TFC. 

Qualification pour la Ligue Europa 


Grâce à sa victoire en Coupe de France 2023, le Toulouse FC est directement qualifié pour la phase de groupes de la Ligue Europa 2023-2024. Cette qualification doit néanmoins être validée par l’UEFA, en raison de la règle de multipropriété, prévue à l’article 5 du règlement des compétitions interclubs de l’instance européenne. Après un processus de vérification, la qualification du TFC est officiellement confirmée le 7 juillet 2023, marquant une étape importante dans le retour du club au sommet européen. 

Un match historique contre Liverpool 


Le 9 novembre 2023, le Toulouse FC réalise l’une des performances les plus marquantes de son histoire européenne en battant Liverpool FC 3-2 au Stadium lors de la 4e journée de Ligue Europa. Cette victoire, acquise face à un club emblématique du football européen, est comparée à l’exploit du TFC contre le SSC Napoli en 1986, lors de la Coupe UEFA, quand le club avait éliminé les Napolitains, alors portés par l’icône Diego Maradona. La victoire contre Liverpool symbolise la montée en puissance du Toulouse FC sur la scène européenne et conforte son statut de club ambitieux, capable de rivaliser avec les plus grandes équipes continentales. 

Le Toulouse FC, fort de son riche passé et d’une solide formation, continue de viser l’élite du football européen. Après un retour en Ligue 1 triomphal et une performance remarquable en Coupe de France, le club confirme son renouveau avec une place en Ligue Europa. Cette ascension rapide et ces exploits sur la scène internationale témoignent du dynamisme et des ambitions grandissantes du TFC, qui s’affirme comme un acteur majeur du football français et européen. 

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