L’AS Saint-Étienne, ce club légendaire, a chuté en Ligue 2… mais son retour spectaculaire va vous laisser sans voix ! Voici comment il renaît de ses cendres !

L’AS Saint-Étienne, un club historique du football français, a connu des gloires inoubliables, avec des titres nationaux et une réputation forgée sur des années de domination. Mais après une chute dramatique en Ligue 2, beaucoup pensaient que l’ère des Verts était révolue. Pourtant, loin de se laisser abattre, le club se relève progressivement, prêt à revenir en force dans l’élite du football français. Découvrez comment les Stéphanois, après des saisons difficiles, sont en train de redonner vie à leur légende !

Sommaire

L’histoire de l’Association sportive de Saint-Étienne avant le professionnalisme (1933)

L’histoire de l’Association sportive de Saint-Étienne (ASSE) avant son passage au professionnalisme en 1933 reste floue. L’AS Saint-Étienne trouve ses origines dans la Société des magasins du Casino, fondée en 1898 par Geoffroy Guichard à Saint-Étienne.

En 1912, la société crée l’Amicale des employés de la Société des magasins du Casino, un premier pas vers une organisation sportive. Après la Première Guerre mondiale, l’Amicale fonde un club omnisports incluant une section football, sous le nom d’Association sportive Casino, officiellement créée le 25 juillet 1919, selon certaines sources historiques.

Cependant, ce n’est que le 29 mars 1920 que l’AS Casino est déclarée en préfecture, s’affiliant à la Fédération française de football. À cette époque, le club doit modifier son nom pour se conformer aux règlements de la fédération, qui interdisent l’utilisation des marques dans les noms des clubs. Il devient alors l’Amical Sporting Club.

Le club reste affilié à la société Casino, et l’entraînement se déroule sur le terrain du « Pont de l’âne », propriété du groupe. En 1927, l’AS Casino change une nouvelle fois de nom pour devenir Association sportive stéphanoise tout en demeurant sous le patronage de la Société des magasins du Casino.

En 1931, la Fédération française de football adopte le professionnalisme. Pour se préparer à cette transition, l’ASSE, dont les dirigeants nourrissent de grandes ambitions, décide de se doter de son propre stade. Geoffroy Guichard acquiert un terrain qu’il cède au club, et une souscription publique permet de financer la construction du stade Geoffroy-Guichard. Cependant, le club ne participe pas à la première édition du championnat professionnel en 1932-1933, n’étant pas encore prêt sur les plans sportif et administratif.

L’entrée en professionnalisme (1933)

En 1933, l’AS Saint-Étienne fait acte de candidature pour intégrer le championnat professionnel. Malgré sa faible position en championnat départemental, la fédération préfère initialement le Sporting Club de Saint-Étienne. Toutefois, ce dernier ne pouvant garantir une stabilité financière, les Verts sont finalement acceptés en tant que second choix. Le 26 juin 1933, l’Association sportive stéphanoise devient l’Association sportive de Saint-Étienne et accède officiellement au professionnalisme.

Le début des compétitions professionnelles (1933-1934)

N’ayant pas de place en première division, le club est inscrit en championnat inter-régional, ancêtre de la deuxième division, divisée en deux poules. Les dirigeants, issus du milieu industriel local, nourrissent de grandes ambitions pour le club. Le 3 septembre 1933, l’ASSE remporte son premier match professionnel contre La Bastidienne à Bordeaux (3-2). Le premier match à Geoffroy-Guichard se joue le 17 septembre face au FAC Nice, et se termine sur une nouvelle victoire 3-2. Toutefois, à cause du forfait général du FAC Nice, cette victoire est annulée. Le véritable premier match officiel à Geoffroy-Guichard a lieu le 1er octobre contre Béziers, et se solde par une victoire 1-0. Cette saison, les Stéphanois disputent leurs premiers derbys face au FC Lyon, mais manquent de peu la promotion en D1.

La politique de vedettariat et la quête de la montée (1934-1938)

En 1934, la D2 est fusionnée en une poule unique. Après une première année décevante, le président Pierre Guichard adopte une politique de vedettariat en recrutant des joueurs internationaux, principalement étrangers. Cette stratégie, bien que coûteuse, n’empêche pas l’ASSE de manquer la montée en D1. Ce n’est qu’en 1938, sous l’entraîneur anglais Teddy Duckworth, que les Verts accèdent enfin à la D1 après une victoire décisive 7-3 contre Tourcoing. Cependant, les difficultés financières persistent, nécessitant des renflouements réguliers par le groupe Casino.

Les années de guerre et la reconquête (1940-1946)

Durant la Seconde Guerre mondiale, le club continue à jouer au sein des poules régionales. En 1941, il perd la finale régionale de la Coupe de France contre le Toulouse FC. Après la guerre, l’ASSE devient un club solide en D1 sous la direction de l’entraîneur Ignace Tax. En 1944, alors que le professionnalisme est restreint par le régime de Vichy, l’équipe amateur atteint les huitièmes de finale de la Coupe de France, une performance remarquable. En 1946, les Verts terminent à la 2e place du championnat, à un point de Lille, consolidant ainsi leur statut parmi les meilleures équipes françaises.

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Crise financière et restructuration (1950)

En 1950, la situation financière du club est catastrophique, menaçant sa survie. Cependant, un conseil municipal extraordinaire accorde une aide exceptionnelle de 10 millions de francs, permettant au club de repartir sur de nouvelles bases. Pierre Guichard reprend la présidence et Jean Snella, qui a rejoint le club en 1948 pour y développer une structure de formation, prend en charge l’équipe première. L’ancien joueur Pierre Garonnaire est chargé de repérer les jeunes talents à travers la France, ce qui porte ses fruits.

Premiers succès et ascension (1951-1957)

Les résultats s’améliorent rapidement. En 1951 et 1953, l’ASSE atteint les demi-finales de la Coupe de France, mais est éliminée par l’US Valenciennes-Anzin et le Lille OSC. En 1955, le club remporte son premier trophée : la Coupe Charles Drago. Les jeunes du club, dirigés par Snella, remportent en 1956 le championnat de France amateurs, et dès la saison suivante, l’équipe première, renforcée par ces jeunes, décroche son premier titre de champion de France. L’ASSE attire ainsi un public croissant, avec plus de 31 000 spectateurs présents pour la réception du Stade de Reims à Geoffroy-Guichard en février 1957.

Premiers pas en Coupe d’Europe (1957-1958)

En 1957, après avoir été invités à la dernière édition de la Coupe Latine, les Verts découvrent la Coupe d’Europe des clubs champions. Cependant, ils sont éliminés dès le premier tour par les Glasgow Rangers, bien qu’ils remportent le match retour à domicile (3-1).

Première finale de la Coupe de France (1960)

En 1960, sous la direction de René Vernier, l’ASSE atteint pour la première fois la finale de la Coupe de France, mais perd face à l’AS Monaco après un match à rebondissements.

Le début de la professionnalisation et la saison paradoxale (1961)

En avril 1961, l’industriel Roger Rocher devient président de l’ASSE à la demande de Pierre Guichard. Rocher s’attelle à professionnaliser le club sur tous les plans : financier, sportif et formation. Sur le terrain, la saison est paradoxale : alors que l’ASSE atteint la finale de la Coupe de France, elle subit une relégation en deuxième division en raison de ses mauvais résultats en championnat. Malgré cela, les Verts remportent la coupe en battant le FC Nancy 1-0. François Wicart, promu entraîneur, mène l’équipe à la victoire en Coupe des Coupes, ainsi qu’à une domination écrasante en D2. Les jeunes remportent également la Coupe Gambardella.

Le retour en D1 et les premiers titres (1963-1967)

En 1963, Jean Snella fait son retour au club et, contre toute attente, mène l’ASSE à un deuxième titre de champion de France. Cette période marque le début de la domination de l’ASSE sur le football français, qualifiée plus tard de « grande époque des Verts ». Cependant, après cette première victoire, les Verts sont éliminés par les Suisses du FC La Chaux-de-Fonds en Coupe d’Europe (1964-1965) et distancés en championnat par le FC Nantes. Ce n’est qu’en 1967 que l’ASSE retrouve la première place du championnat.

L’arrivée d’Albert Batteux et les premiers doublés (1967-1970)

Snella cède sa place à Albert Batteux, l’entraîneur légendaire du Stade de Reims. Sous sa direction, l’ASSE remporte son premier doublé Coupe-Championnat en 1968. L’équipe domine largement la compétition et voit sa popularité grimper, en particulier avec le dernier match de Rachid Mekhloufi, acteur majeur de ce titre. L’ASSE poursuit sur sa lancée en 1969, remportant un nouveau titre de champion et atteignant les premiers tours de la Coupe d’Europe des clubs champions. Cependant, malgré ces succès nationaux, l’équipe échoue à se qualifier en finale européenne.

La domination sur le football français et les premiers échecs européens (1970-1975)

En 1970, l’ASSE réalise un triplé historique, avec la Coupe de France, le championnat et la Coupe Gambardella. Mais la Coupe d’Europe échappe encore une fois à l’équipe, malgré des victoires impressionnantes contre le Bayern Munich. La saison suivante, un nouveau doublé Coupe-Championnat confirme la domination du club sur le football français. L’ASSE continue à écraser la concurrence, mais la Coupe d’Europe reste un objectif inatteignable, avec une nouvelle élimination en demi-finale face au Bayern Munich.

L’ascension européenne et la finale de 1976

1975-1976 est la saison où l’ASSE atteint des sommets européens, éliminant de grandes équipes comme le Dynamo Kiev et le PSV Eindhoven. En finale de la Coupe des clubs champions, les Verts affrontent le Bayern Munich. Après une défaite 1-0 à Glasgow, l’ASSE est reçue en héros en France, malgré la défaite. L’équipe reçoit un accueil triomphal du Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, et défile sur les Champs-Élysées.

La fin d’une époque et la montée en puissance de Michel Platini (1977-1982)

Après la défaite contre le Bayern Munich en 1976, l’ASSE connaît une légère baisse de forme. L’équipe est distancée en championnat par le FC Nantes et éliminée de la Coupe d’Europe par Liverpool en 1977. Cependant, la signature de Michel Platini redonne de l’espoir. En 1980, les Verts terminent troisième, et en 1981, ils remportent un nouveau championnat de France. Cette période est marquée par la fin de l’aventure européenne, avec des éliminations prématurées en Coupe UEFA.

La saison 1981-1982, dernière de Platini avant son départ pour la Juventus, est marquée par des occasions manquées. L’ASSE termine seconde du championnat, à un point de Monaco, et perd en finale de la Coupe de France face au Paris Saint-Germain.

La fin du règne de Roger Rocher et la relégation en 1984

Les affaires financières, notamment la fameuse « caisse noire » du président Roger Rocher, éclatent en 1982, marquant brutalement la fin de l’ère dorée des Verts. Rocher doit démissionner le 17 mai 1982, et Robert Herbin, l’entraîneur historique, est licencié en janvier 1983 par le nouveau président Paul Bressy. Celui-ci est rapidement mis en minorité et remplacé par André Laurent en mai 1983. Sous sa direction, l’équipe connaît des difficultés et, malgré un effectif affaibli, le club est relégué en deuxième division après un barrage perdu face au Racing Paris de Jean-Luc Lagardère.

Le retour en D1 et les difficultés des années 1980

Le club entame sa descente en D2 avec un effectif rajeuni et sous la direction de Henryk Kasperczak. Cependant, après un début de saison catastrophique, les Verts luttent pour éviter la relégation, mais s’inclinent en barrage contre le Stade Rennais. L’année suivante, ils retrouvent la Division 1 en dominant la D2, mais leur retour dans l’élite est difficile. Après une première saison de maintien, le club se renforce et termine 4e en 1987-1988. Toutefois, les années suivantes sont marquées par des performances moins convaincantes. Après une défaite en demi-finale de Coupe contre le Montpellier HSC d’Éric Cantona en 1990, Robert Herbin quitte définitivement son poste, et Christian Sarramagna, ancien joueur et adjoint, prend la relève.

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La tentative de redressement dans les années 1990

Sous la direction de Jacques Santini, l’ASSE parvient à atteindre les quarts de finale de la Coupe de France en 1992, mais échoue face au futur champion de France, l’Olympique de Marseille. La situation financière du club devient de plus en plus préoccupante, avec un déficit de 37 millions de francs en 1994. Le président Yves Guichard démissionne et est remplacé par Michel Vernassa. Ce dernier licencie Santini et déclare la priorité à la réduction des coûts. La politique de vente des meilleurs joueurs et les mauvaises performances sportives conduisent à une relégation en D2 à la fin de la saison 1995.

Une situation désastreuse en 1996 et l’espoir d’un renouveau

Le club, sauvé du dépôt de bilan par la ville de Saint-Étienne, traverse une période difficile avec des résultats catastrophiques. La saison 1996-1997 devient un véritable cauchemar, et l’ASSE ne se maintient en D2 qu’à l’issue de la dernière journée. En parallèle, l’ancien président Roger Rocher, symbole de l’âge d’or du club, décède. Le retour de Robert Herbin comme directeur sportif en 1997 et la nomination de Pierre Repellini en tant qu’entraîneur ne parviennent pas à redresser la barre. Après une première moitié de saison catastrophique, le club parvient à se maintenir en D2, mais la situation reste précaire.

Le début des années 2000 : une reconstruction difficile

À l’aube des années 2000, l’ASSE traverse une période de transition où beaucoup de choses doivent être reconstruites. La relégation en National a été évitée de justesse, mais des difficultés persistent. Malgré tout, la victoire des jeunes Stéphanois en Coupe Gambardella en 1996 offre un maigre rayon de soleil dans une époque sombre pour le club.

Une saison de renouveau (1998-1999)

L’intersaison 1998 est mouvementée : Robert Herbin et Pierre Repellini quittent leurs postes, remplacés par l’expérimenté Robert Nouzaret et Gérard Soler, nommé président délégué. L’effectif subit un renouvellement important. Le stade Geoffroy-Guichard, rénové, bénéficie de l’« effet Coupe du monde 1998 », et l’ASSE réalise une saison exemplaire. Les Verts remportent le titre de champion de France de D2 et retrouvent ainsi la Ligue 1.

Une première saison encourageante puis la chute (1999-2001)

L’espoir d’un retour au premier plan est réel, notamment grâce aux exploits des attaquants brésiliens Aloísio et Alex, qui permettent aux Stéphanois de finir à la sixième place en 2000. Cependant, la saison suivante tourne au désastre. L’affaire des faux passeports impliquant Aloísio, Alex et leurs dirigeants crée un scandale, et le club est menacé de plusieurs points de pénalité. La situation juridique du club est instable et quatre entraîneurs, dont le Gallois John Toshack, se succèdent en vain. Les Verts finissent la saison à la 17e place et sont relégués en D2.

Le retour en Ligue 1 et la consolidation (2002-2004)

Malgré l’élargissement de l’élite de 18 à 20 clubs, l’ASSE met trois saisons pour regagner sa place en Ligue 1. Après des débuts difficiles, Alain Michel, arrivé à l’intersaison, est remplacé par le bouillant Frédéric Antonetti. Sous sa direction, l’équipe parvient à se stabiliser, malgré une interdiction de recrutement imposée par la DNCG. En 2004, après deux saisons dans le « ventre mou » de la Ligue 2, les Verts sont de nouveau champions et retrouvent la Ligue 1. Ils atteignent également les demi-finales de la Coupe de la Ligue, mais s’inclinent face au FC Sochaux après prolongations. Bernard Caïazzo, qui a renfloué le club en 2003, rachète l’ASSE en totalité à l’été 2004, avec l’aide de Roland Romeyer, sponsor du club. Le départ du recruteur Christian Villanova entraîne celui d’Antonetti.

Un nouveau départ sous Élie Baup (2004-2006)

Sous la direction de l’ancien entraîneur Élie Baup et du jeune directeur Vincent Tong Cuong, les Verts connaissent un début de saison difficile, provoquant la colère des supporters. Néanmoins, ils se reprennent et terminent à une inattendue sixième place en Ligue 1, tout en atteignant à nouveau les demi-finales de la Coupe de la Ligue, mais sont éliminés par Strasbourg. Après un bon début de saison 2005-2006, les résultats s’essoufflent et l’équipe termine finalement à la 13e place. Baup, en fin de contrat, quitte le club à la fin de la saison.

Le mandat d’Ivan Hašek et la quête européenne (2006-2008)

La succession de Baup provoque des tensions entre les deux actionnaires, et finalement, Roland Romeyer impose son choix avec l’arrivée de l’entraîneur tchèque Ivan Hašek. Ce dernier apporte une nouvelle rigueur à l’équipe, mais celle-ci peine à se mêler à la lutte pour les places européennes, terminant à la 11e place en 2007. L’année suivante, Hašek est remplacé par son adjoint, Laurent Roussey, qui mène l’équipe à la cinquième place en 2008, signe d’un retour en forme pour le club.

La lutte pour le maintien et les changements d’entraîneurs (2009-2010)

Qualifiés pour la Coupe UEFA, les Verts font une bonne impression mais sont éliminés en huitièmes de finale par le Werder Brême. Cependant, leur performance en championnat est catastrophique. Roussey est limogé en novembre 2009 et remplacé par Alain Perrin. Malgré les efforts de Perrin et de son directeur sportif Damien Comolli, l’équipe ne termine qu’à la 17e place, luttant pour le maintien jusqu’à la dernière journée.

Une saison chaotique et un renouveau (2010-2011)

La saison 2010-2011 commence avec de nombreux départs et des recrutements tardifs. Après un mauvais début, le club se ressaisit et réalise une première partie de saison prometteuse. Les Verts terminent à la 10e place, après avoir occupé la tête du classement pour la première fois depuis 28 ans, notamment grâce à une victoire historique (1-0) lors du 100e derby face à Lyon à Gerland. L’année suivante, avec un effectif largement renouvelé, l’ASSE termine la saison à la 7e place, ratant de peu une qualification en Ligue Europa.

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Le sacre en Coupe de la Ligue (2012-2013)

L’année 2012-2013 est marquée par une belle progression, avec une cinquième place en championnat et une qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue. Le 20 avril 2013, après 32 ans d’attente, les Verts remportent enfin un titre national (hors championnat de Ligue 2) en battant le Stade Rennais 1-0 grâce à un but de Brandão. Ce succès leur permet de se qualifier pour la Ligue Europa 2013-2014.

Les saisons européennes et les défis en Ligue 1 (2013-2015)

Bien que Pierre-Emerick Aubameyang parte pour Dortmund en 2013, l’ASSE continue sur sa lancée. En 2013-2014, ils terminent à la 4e place de Ligue 1, mais leur parcours en Ligue Europa s’achève en barrages face à Karabükspor. Malgré une défaite en Turquie, ils réussissent à se qualifier grâce à un tir au but décisif. En phase de groupes, l’équipe se distingue par des matchs nuls, mais termine dernière de son groupe avec seulement 5 points. En Ligue 1, les Verts remportent un derby historique contre Lyon en novembre 2014, une première victoire à Geoffroy-Guichard face à l’OL depuis 20 ans.

En 2014-2015, Saint-Étienne termine 5e en Ligue 1 et décroche une nouvelle qualification pour la Ligue Europa. Leur parcours en coupe nationale est également marqué par des performances solides : en Coupe de France, ils atteignent les demi-finales, et en Coupe de la Ligue, ils sont éliminés par le PSG, futur vainqueur.

Qualification en Ligue Europa et la constance (2015-2017)

La saison 2015-2016 voit les Verts se qualifier pour les phases de poules de la Ligue Europa après avoir éliminé l’ASA Târgu Mureș et le FC Milsami. Ils réussissent à se qualifier pour le tour suivant malgré un groupe difficile, mais sont éliminés en 16es de finale par le FC Bâle. En Ligue 1, ils terminent à la 6e place, offrant une quatrième qualification consécutive en Ligue Europa.

Christophe Galtier, après neuf années à la tête de l’équipe, quitte le club en 2017. Il est remplacé par Óscar García Junyent, mais après des débuts difficiles, il est remplacé par Julien Sablé, puis enfin par Jean-Louis Gasset. Grâce à des choix judicieux lors du mercato hivernal, l’ASSE se ressaisit et termine la saison à la 7e place.

La saison 2018-2019 et une qualification européenne

L’ASSE réalise une excellente saison 2018-2019, finissant à la 4e place du championnat, synonyme de qualification pour la Ligue Europa pour la saison suivante. Cette saison marquante illustre la stabilité retrouvée du club et ses ambitions pour les compétitions européennes.

Le départ de Jean-Louis Gasset et l’arrivée de Ghislain Printant (2019)

Le 22 mai 2019, Jean-Louis Gasset quitte son poste d’entraîneur après une saison 2018-2019 réussie, marquée par la qualification pour la Ligue Europa. Deux semaines plus tard, Ghislain Printant prend sa place, mais avec un départ tumultueux au sein du club. Frédéric Paquet, le directeur général, et Dominique Rocheteau, le directeur sportif, quittent également l’ASSE après cette saison.

La crise sous Printant et le remplacement par Claude Puel (2019-2020)

Le début de la saison 2019-2020 est catastrophique pour Printant et l’équipe. Avec seulement deux victoires en huit matchs de Ligue 1, la direction prend la décision de se séparer de lui. Claude Puel, ancien entraîneur de Lyon, est alors nommé manager général du club. Son arrivée est marquée par un coup de maître : une victoire 1-0 dans le derby contre l’Olympique Lyonnais grâce à un but de Robert Berić. Malgré ce début prometteur, la saison s’avère complexe, mais l’équipe continue de se reconstruire sous la direction de Puel.

La mise en vente du club (2021)

Le 14 avril 2021, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, les présidents du club, annoncent publiquement la mise en vente de l’AS Saint-Étienne. Cette décision est motivée par la volonté de trouver un investisseur capable d’assurer la pérennité et le développement du club. Ils expliquent avoir confié cette mission à une banque d’affaires pour trouver le meilleur repreneur.

Une saison catastrophique et la relégation en Ligue 2 (2021-2022)

La saison 2021-2022 s’annonce encore plus difficile. L’équipe enchaîne les mauvais résultats, avec douze journées consécutives sans victoire en Ligue 1, et la situation atteint un point culminant après une défaite écrasante contre le Stade Rennais (0-5). Le 5 décembre 2021, Claude Puel est mis à pied par les dirigeants. Julien Sablé, son adjoint, prend temporairement la relève avant que Pascal Dupraz ne soit officiellement nommé entraîneur le 14 décembre 2021.

Malgré les efforts de Dupraz, l’équipe lutte pour rester en Ligue 1 et termine la saison à la 18e place, ce qui la place en position de barragiste. L’ASSE affronte l’AJ Auxerre pour tenter de se maintenir dans l’élite. Après un match tendu, les deux équipes se retrouvent à égalité après les deux matchs de barrage, mais les Stéphanois échouent aux tirs au but (4-5). Le 29 mai 2022, l’AS Saint-Étienne est officiellement reléguée en Ligue 2 BKT, mettant fin à une 18e saison consécutive en Ligue 1.

Une époque sombre pour l’ASSE

Les années 2019 à 2022 ont été marquées par une instabilité sur le plan sportif et organisationnel, avec une succession d’entraîneurs et des résultats décevants. Après plusieurs saisons en Ligue 1, le club historique se retrouve relégué en Ligue 2, ce qui constitue un coup dur pour ses supporters. L’AS Saint-Étienne doit désormais reconstruire et se réinventer pour tenter de retrouver l’élite du football français.

La période de transition sous Laurent Batlles (2022-2023)

Le 1er juin 2022, après la relégation en Ligue 2, Pascal Dupraz quitte son poste d’entraîneur et Laurent Batlles, ancien joueur de l’ASSE, est nommé entraîneur pour une durée de trois saisons, avec une option d’une saison supplémentaire en cas de promotion. Toutefois, le début de la saison 2022-2023 est difficile pour l’équipe, notamment après une défaite inaugurale contre Dijon et un début de championnat chaotique. À la fin de la 4e journée, les Verts sont à -1 point au classement, et la défaite 6-0 contre Le Havre envoie un signal inquiétant.

Cependant, au bout de la sixième journée, un changement se profile avec une victoire éclatante de 5-0 contre Bastia, grâce notamment à un quadruplé de Jean-Philippe Krasso. Malgré des résultats encourageants à partir de ce moment, les Verts peinent à trouver de la régularité et finissent à la 8e place en Ligue 2. Cependant, plusieurs recrues, comme Anthony Briançon et Dylan Chambost, ainsi qu’un stage de préparation à la Plagne, renforcent l’équipe pour la saison à venir.

Une fin de saison en demi-teinte et la venue d’Olivier Dall’Oglio (2023-2024)

Sous Batlles, l’ASSE vit des montagnes russes, avec une série de dix matchs sans défaite entre février et avril 2024, avant une défaite à domicile contre Metz. En fin de saison, l’équipe termine à la 3e place, qualifiée pour les play-offs.

Lors de ces play-offs, après avoir battu Rodez 2-0, l’ASSE se retrouve face au FC Metz pour un barrage aller-retour qui pourrait leur permettre de revenir en Ligue 1. Après une victoire 2-1 à Geoffroy-Guichard et un match nul 2-2 à Metz, les Stéphanois retrouvent l’élite, deux ans après leur descente.

Retour en Ligue 1 : Le grand retour du club historique

Ce retour en première division marque la fin de deux saisons difficiles en Ligue 2, et le club du Forez peut enfin respirer après la crise qu’il a traversée. La remontée en Ligue 1, réalisée avec détermination et courage, marque une étape importante pour le renouveau du club et de ses supporters.

L’AS Saint-Étienne prouve que même après une chute vertigineuse, une équipe avec un tel héritage peut toujours se réinventer. Grâce à un recrutement astucieux, une gestion dynamique et des joueurs motivés, les Verts sont en train de redonner un souffle nouveau à leur histoire. Le meilleur reste à venir pour ce club légendaire, et son retour en Ligue 1 semble plus proche que jamais !

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