La capitale de la région : Valence
Forte de son riche passé économique de par son activité portuaire au cœur de la méditerranée, la ville de Valence brille par son patrimoine architectural varié mais aussi par des endroits insolites que Plare a pu découvrir.
La ville, menacée par les crues de son fleuve Turia, a eu l’idée d’en détourner le courant et d’aménager les 11 km de son lit en espaces verts, terrains sportifs, zones ludiques et sa célèbre Cité des Arts et Sciences où il fait bon flâner.
Imaginée par l’architecte et ingénieur Santiago Calatrava, et après 30 années de construction et d’aménagement, cet espace moderne au cœur de la ville est véritablement un coup de cœur pour les yeux et pour son ambiance. Concerts, férias (foires), dégustation de « chufa » à l’ombre du musée des sciences, initiation au kayak gonflable dans un des bassins aux eaux turquoise…
La Costa de Azahar
Située au Nord de la ville de Valence et appartenant à la province de Castellon s’étendant sur 120 km de plages et criques, la Costa de Azahar tire son nom de la fleur d’oranger [traduction : azahar]. Tout au long de la côte, en retrait des plages et au pied des montagnes, orangers, citroniers et oliviers offrent une mosaïque de paysages verdoyants. La région de Valence représente d’ailleurs à elle seule 70% des oranges produites en Espagne.
Nichée entre les terres de l’Ebre et la ville de Valence, la Costa de Azahar comprend pour principales destinations : Benicassim, Oropesa del Mar, Alcoceber, Peñiscola et Benicarlo.
Nous avons pu découvrir le complexe animé de Marina d’Or. Véritable ville balnéaire moderne disposant de 6 km de plages, ce complexe propose 5 hôtels du 3 au 5*, un centre de thalassothérapie (le plus grand d’Europe), des zones ludiques et d’animations pour les enfants, un jardin botanique en bord de mer.
Notre avis d’expert : nous avons aimé la proximité immédiate de la grande plage quel que soit son lieu de logement, une plage aménagée et sécurisée, des espaces ludiques où il fait bon de flâner le soir, le centre Balnéario immense, la qualité des services proposés en hôtels.
Notre coup de cœur : le vieux village d’Oropesa del Mar avec sa petite plage de la Concha et sa tour fortifiée « Torre del Rey », les petites ruelles du village typique aux accents mauresques.
Peñiscola
Ancienne résidence du Pape Benoît XIII au moment du grand Schisme d’Occident, la cité fortifiée implantée sur une presqu’île en a donné le nom à cette grande station balnéaire de renommée internationale.
Peñiscola brille par sa très longue baie sur 6 km, son cœur de ville animé, son front de mer aménagé offrant une offre hébergements très variée. La station balnéaire est labelisée « Pavillon Bleu » pour la qualité de ses eaux et ses aménagements touristiques adaptés : douches, douchettes à pied, espaces ombragés, piste cyclable et de promenade sans voiture
Peñiscola faisait partie des top destinations pour les Français en Espagne dans les années 70 au moment du tourisme de masse. Puis le déclin de la renommée de la région de Valence à la faveur de la Catalogne- plus proche de l’hexagone – fait qu’aujourd’hui Peñiscola est fréquentée à 80% par les espagnols (et particulièrement les madrilens – à seulement 4h30 de route de la capitale ibérique), les français (15 %) et les anglais (5%).
Notre avis une destination qui plaira tant aux familles qu’aux jeunes qui voudront profiter de la nuit nocturne de la ville. Un patrimoine architectural venant parfaitement compléter des vacances placées sous le soleil – Garanti !
Nos coups de cœur : une petite balade en fin de journée côté sud de la péninsule. De petites criques, un espace préservé hors du tumulte de la ville fortement fréquentée en juillet et août
La découverte de la citadelle tôt le matin, avec vue en promontoire sur la mer et petit capuccino à coin d’une ruelle
L’arrière-pays : l’autre visage de la province de Castellon
Que de surprises et de découvertes méconnues du public que la province de Castellon : 4 parcs naturels dont certains donnent dans de petites criques vierges de toute activité touristique, endroits propices à la pratique de la randonnée et du VTT, en passant par les cultures d’agrumes… jusqu’au village de Vilafames, véritable joyau de l’arrière-pays castellan.
Une montée dans le village aux aurores s’impose l’été. Ce dédale de ruelles, hôtels ruraux, musée d’art contemporain et jardins secrets – véritables écrins de verdure dans cette montagne couverte d’oliviers et de roches rouges est un pur émerveillement… Si Vilafames était en France, ce village pourrait être classé parmi « Les plus beaux villages ».
Un « hola » envoyé à la cantonade par le maire du village vous accueille. On est bien loin de Saint Tropez…
Notre coup de cœur : le musée populaire d’art contemporain du village – véritable surprise dans cet environnement campagnard. Les artistes ayant séjourné dans le village dans les années 50-60 y ont tous laissé une œuvre. 36 salles dans une maison du XVe siècle pour accueillir des œuvres de Miró, Barjola, Serrano, Genovés