La Direction générale de l’aviation civile prend les devants car le 16 septembre la situation risque d’être très très compliqué en France avec un scénario-catastrophe dans le ciel.
Le vendredi 16 septembre, la DGAC demande purement l’annulation de la moitié des vols afin de préserver la sécurité des vols.
L’impact va être violent sur des centaines de vols. Mais cela va très certainement tout le trafic des vols en Europe.
Eurocontrol a prévu des plans de vol afin de permettre d’éviter l’espace aérien Français tant la situation sera ingérable.
Les revendications
Les revendications sont distinctes et très clairement formulées :
Les recrutements futurs du fait de nombreux départs à la retraite.
Le pouvoir d’achat du fait de l’inflation et donc les rémunérations.
Le problème principal et point de friction les pouvoirs publics n’ont donné aucune garantie, selon les syndicalistes, sur l’ajustement de la masse salariale en fonction du trafic dans les tours de contrôle.
Les prix du billets en trompe l’oeil
L’inflation, même si c’est plus compliqué que cela mais c’est une autre histoire, plombe la vie des passagers et du personnel mais aussi des contrôleurs aériens.
En juillet la hausse était violente, entre la hausse du prix du kérosène + la hausse constante des demandes de vols c’est un glissement sur une année de 43% du prix des billets. Et encore pire plus de 54% de hausse pour les moyen-courriers de la France vers le reste de l’Europe.
Mais cette augmentation est l’arbre qui cache la forêt il y a une véritable nécessité pour les compagnies à renflouer les comptes après 2 ans de covid et c’est donc une aubaine avec une hausse des vols et une hausse de prix. Encore faut-il donc que cela soit profitable à tous et donc également aux contrôleurs aériens.
La présentation du projet de loi de finances 2023 à l’assemblée nationale arrive à grands pas et donc les décisions sur les points stratégiques des finances publiques aussi, ce qui fait de ce moment un instant crucial et une date très bien choisie pour faire jouer la pression à son maximum.
Le 16 septembre va être très compliqué pour le transport aérien.