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Enquête de l’UE : les subventions déloyales de la Chine à BYD en Hongrie révélées

Une nouvelle confrontation commerciale se profile alors que la Commission européenne enquête sur d’éventuels subsides déloyaux de la Chine à l’automobiliste BYD, visant à établir une usine de production en Hongrie. Ce développement survient peu après les tensions concernant l’expansion prévue de BYD au Mexique.

L’Union Européenne enquête sur des subventions chinoises potentiellement injustes à BYD en Hongrie

L’Union Européenne a récemment ouvert une enquête préliminaire pour examiner si la Chine a accordé des subventions déloyales afin de soutenir le constructeur chinois de véhicules électriques, BYD, dans l’établissement d’une nouvelle usine de production en Hongrie. Cette nouvelle survient peu après que la Chine a reporté sa décision concernant le projet d’usine de BYD au Mexique, illustrant les tensions commerciales croissantes à l’échelle mondiale.

L’expansion dynamique de BYD à travers le monde

Depuis 2023, BYD se positionne comme un acteur majeur dans l’industrie des véhicules électriques, en diversifiant son offre de modèles allant des options très abordables aux modèles ultra-luxueux, tout en renforçant sa présence internationale en entrant sur les marchés d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud et d’Europe.

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Les projets d’expansion de BYD dans ces régions incluent la mise en place d’usines de production locale. En Hongrie, BYD a effectué un achat de terrain préliminaire début 2024 pour établir une nouvelle installation capable de produire 200 000 véhicules électriques par an pour le marché de l’Union Européenne. Cependant, la progression de ces projets est actuellement remise en question par l’enquête de l’UE sur les subventions.

Implications possibles de l’enquête de l’UE sur BYD en Hongrie

Selon un rapport du Financial Times, la Commission de l’UE à Bruxelles a commencé les premières étapes d’une enquête pour déterminer si le constructeur BYD a bénéficié de subventions injustes de la part du gouvernement chinois pour construire son usine en Hongrie.

Cette enquête pourrait aggraver les tensions déjà existantes entre l’UE et Pékin, alors que des désaccords commerciaux se multiplient à l’échelle mondiale. Elle met également en lumière la position du Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, qui a favorisé des liens étroits avec la Chine pour attirer des investissements étrangers dans le pays.

Orbán avait accueilli le président chinois, Xi Jinping, à Budapest l’année dernière, pour encourager des entreprises chinoises comme BYD à s’implanter en Hongrie, avec un investissement prévu de 4 milliards d’euros et la création de jusqu’à 10 000 emplois dans la région.

Réaction de l’UE aux pratiques de BYD en Hongrie

Les responsables de l’UE ont souligné que BYD utilisait de la main-d’œuvre chinoise pour construire l’usine en Hongrie et envisageait d’importer la plupart des composants de ses véhicules électriques, y compris les batteries, de l’étranger. Ainsi, l’UE considère que cela pourrait générer peu de croissance économique pour la Hongrie et l’Union Européenne.

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Cette enquête suit une investigation antérieure de la Commission de l’UE qui avait révélé que plusieurs constructeurs chinois, y compris BYD, avaient bénéficié de subventions déloyales de la part de la Chine, entraînant l’imposition de nouveaux tarifs sur les importations de ces entreprises.

Si l’enquête actuelle confirme que BYD a reçu des aides injustes pour son implantation en Hongrie, le constructeur pourrait être contraint de vendre des actifs, de réduire sa capacité de production, de rembourser la subvention et même de payer une amende pour non-conformité envers l’UE.

La position de la Hongrie face à l’enquête de l’UE

Le ministre hongrois des Affaires européennes, János Bóka, a déclaré au Financial Times que Budapest n’avait pas été informé de la nouvelle enquête de l’UE. Néanmoins, il n’est pas surpris puisque tout investissement en Hongrie "apparaît très rapidement sur le radar de la Commission" en raison de la proximité géographique avec l’Ukraine. Bóka a également ajouté que la capitale hongroise reste sereine, affirmant que les aides d’État ont été soigneusement vérifiées.

Cela illustre un chapitre en cours des relations complexes entre la Chine, l’UE et la Hongrie, alors que le paysage commercial international continue d’évoluer. L’enjeu pour BYD et d’autres entreprises chinoises dans ce contexte est d’assurer une conformité aux régulations européennes, tout en poursuivant leur ambition d’expansion à l’échelle mondiale sans compromettre leurs positions stratégiques.

Mon avis :

L’enquête préliminaire de la Commission européenne sur les subventions chinoises présumées à BYD soulève des tensions commerciales avec la Chine, impactant les projets d’expansion en Hongrie. Bien que prometteuse, l’investissement de 4 milliards d’euros de BYD pourrait limiter la croissance locale, car une grande partie des composants seront importés, conformant les préoccupations économiques de l’UE.

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Les questions fréquentes

Qu’est-ce que la Commission européenne enquête actuellement concernant BYD en Hongrie ?

La Commission européenne a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer si la Chine a fourni des subventions déloyales à l’entreprise automobile chinoise BYD pour l’établissement d’une nouvelle usine de production en Hongrie. Cette enquête intervient dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre divers pays.

Quelle est la capacité de production prévue par BYD pour son usine en Hongrie ?

BYD prévoit que sa nouvelle installation en Hongrie pourra produire annuellement 200 000 véhicules électriques pour le marché de l’Union européenne. Cette capacité sera atteinte à l’issue d’un programme d’expansion progressif.

Quelles conséquences BYD pourrait-elle subir si les subventions déloyales sont confirmées ?

Si l’enquête de l’UE confirme que BYD a reçu une aide injuste de la Chine pour construire son usine en Hongrie, l’entreprise pourrait être contrainte de vendre des actifs, de réduire sa capacité de production, de rembourser la subvention reçue et même de payer une amende à l’UE pour non-respect des règles.

Pourquoi la Hongrie accueille-t-elle l’usine de BYD malgré les préoccupations de l’UE ?

La Hongrie, sous la direction du Premier ministre Viktor Orbán, a attiré des entreprises chinoises, dont BYD, pour investir dans le pays. BYD prévoit d’investir 4 milliards d’euros et de créer jusqu’à 10 000 nouveaux emplois dans la région, malgré les critiques de l’UE sur l’impact économique limité attendu pour la Hongrie et l’Union européenne.

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