Découvrez l’avancée fascinante du programme spatial avec l’intégration du booster du Space Launch System. Cette étape cruciale marque un progrès majeur pour la NASA dans sa mission d’exploration lunaire. Assistez à l’assemblage d’une technologie révolutionnaire qui propulsera l’humanité vers de nouveaux horizons spatiaux.
Intégration des propulseurs du Space Launch System continue
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NASA et le Space Launch System
NASA poursuit les préparatifs du lanceur qui emmèneront l’équipage d’Artemis 2 vers la Lune avant la fin de l’année. Les systèmes d’exploration au sol (EGS) continuent à empiler les propulseurs du Space Launch System. Les équipes ont intégré quatre segments, deux par propulseur, au sein du bâtiment d’assemblage des véhicules. Les prochains pas incluent l’empilage des segments centraux, segments avant-centre et segments avant, avant d’ajouter les cônes de nez, récemment déplacés dans le bâtiment d’assemblage. En tout, la NASA doit encore assembler huit composants de propulseurs avant de terminer l’intégration.
Défis de certification pour la NASA
La NASA fait face à une pression temporelle avec l’approche des échéances de certification. Chaque propulseur dispose d’une période de certification de 12 mois débutant à l’empilage des deux premiers segments. Ces premiers segments ont été assemblés le 19 décembre 2024, et le chronomètre est en marche pour le propulseur droit. La certification du propulseur gauche expire d’ici décembre 2025, tandis que celle du droit expirera en janvier 2026.
La NASA pourrait prolonger la période de certification de chaque propulseur par le biais d’une dérogation, permettant l’utilisation continue malgré l’expiration. Une dérogation similaire avait été accordée pour Artemis 1, avec des propulseurs empilés pendant 23 mois. L’obtention de cette dérogation requiert l’inspection des propulseurs afin de vérifier que le matériel critique est dans les tolérances prévues et n’engendre aucun risque de sécurité. Sans elle, il pourrait être nécessaire de démonter le propulseur pour des réparations, remplacements ou tests supplémentaires.
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Prochaines étapes pour Artemis 2
Simultanément, le noyau central poursuit son traitement dans la baie élevée 2 du bâtiment d’assemblage des véhicules. Les techniciens peuvent ainsi accéder pleinement au noyau pour inspection, tests, et ajustements. Une fois les propulseurs empilés, le noyau sera déplacé vers la baie 3 pour l’intégration.
La prochaine étape consistera à placer l’adaptateur pour le stade du véhicule de lancement (LVSA), reliant le noyau central d’un diamètre de 8,4 mètres au Stade de Propulsion Cryogénique Intérimaire (ICPS) de 5,1 mètres de diamètre. Ensuite, l’ICPS sera positionné.
Orion et la gestion des délais
Après l’ICPS, l’adaptateur du vaisseau spatial Orion s’installera pour faire le pont avec le vaisseau spatial légèrement plus grand. Finalement, le vaisseau Orion sera ajouté dès qu’il sera prêt.
Face à des certifications expirant avant la date cible de lancement d’avril 2026, des ajustements critiques doivent être effectués. Le renouvellement des certifications pourrait être envisagé d’ici la fin de l’année.
La principale préoccupation pour Artemis 2 reste Orion. Après des mois de tests et recherches, NASA a récemment pris une décision sur le bouclier thermique d’Orion.
La réintégration du matériel d’Orion est en cours, et les prochaines étapes comprennent l’installation des quatre panneaux solaires d’Orion, son approvisionnement en carburant, et l’ajout des capots du module de service. Le système d’abandon de lancement sera aussi équipé pour la première fois de manière opérationnelle complète.
Avancée rapide du SLS
Basé sur le rythme actuel accéléré de la NASA, il est probable que la partie SLS de la mission soit testée et vérifiée avant l’empilage du vaisseau Orion. Une simulation de lancement pourrait être effectuée cet été, sans Orion.
Ce premier déploiement sans Orion pourrait être utilisé pour tester les correctifs mis en place depuis Artemis 1. En cas de succès, cela permettrait plus de temps pour se concentrer sur le véhicule avant d’intégrer Orion.
Une approche simultanée des tests et des étapes clés pour Orion et SLS permettrait d’accélérer l’avancement vers la date de lancement d’Artemis 2.
Ce processus, similaire à celui d’Artemis 1, comprendra le remplissage des réservoirs de carburant des segments de base et supérieur du SLS. Actuellement, il n’est pas prévu que les moteurs d’Artemis 2 soient testés avant le lancement.
Le processus de répétition générale a causé des soucis pour Artemis 1, avec divers échecs et interruptions. La NASA a finalement réussi cet exercice au troisième essai malgré des problèmes avec les capteurs et des fuites dans les systèmes d’approvisionnement du pas de tir. De telles expériences seront utiles pour améliorer le programme avant Artemis 2.
Quel est l’objectif du programme Artemis 2?
Artemis 2 a pour objectif d’envoyer un équipage à la Lune en utilisant le système de lancement spatial (SLS) et le vaisseau spatial Orion. Ce sera le premier vol habité d’Orion et le premier test d’un nouveau véhicule habité par la NASA depuis STS-1 en 1981.
Comment NASA gère-t-elle les délais de certification des propulseurs?
Chaque propulseur du SLS dispose d’une période de certification de 12 mois qui commence une fois les deux premiers segments empilés. NASA peut prolonger cette période avec une dérogation, ce qui permet une utilisation prolongée des propulseurs. Cette situation a déjà été rencontrée pour Artemis 1, pour lequel les propulseurs sont restés empilés pendant 23 mois.
Quelles sont les prochaines étapes pour l’intégration d’Artemis 2?
Après l’empilage des propulseurs et le déplacement du cœur du SLS dans la baie numéro 3, l’équipe procédera à l’intégration de l’adaptateur du stade de lancement (LVSA), du stade de propulsion cryogénique intérimaire (ICPS), puis du vaisseau spatial Orion.
Quels sont les défis auxquels NASA fait face pour respecter la date de lancement cible?
La NASA doit faire face à l’expiration des certifications des propulseurs avant la cible de lancement d’avril 2026, en plus de mener des tests et intégrations complexes pour Orion, qui sera testé pour la première fois pour envoyer des humains vers la Lune.