Comment l’OGC Nice est passé d’un club en crise à un prétendant aux cieux européens !

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Sommaire

Naissance et évolution de l’OGC Nice : Retour sur une histoire centenaire 

Le 9 juillet 1904, dans le quartier des Baumettes à Nice, naissait le Gymnaste Club de Nice (GCN), l’ancêtre de l’actuel OGC Nice. Fondé à La Pergola, avenue Carlone, le club avait pour vocation la pratique de la gymnastique et des exercices athlétiques. Sous l’impulsion du marquis de Massengy d’Auzac, président de la Fédération sportive des Alpes-Maritimes, et d’Hector Gal, le club prit rapidement son envol, avec A. Martin à sa tête.

 Les premières couleurs du Gym étaient le bleu et le noir, avant de devenir le rouge et noir, emblème actuel du club. En 1908, une scission importante survint. La section boules conserva le nom de Gymnaste Club de Nice et resta affiliée à la Fédération sportive des Alpes-Maritimes (FSAM), tandis que les autres sections formèrent le Gymnastes Amateurs Club de Nice (GACN), qui s’affilia à l’Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA). C’est à cette époque qu’une section football fut créée, à l’initiative de jeunes issus de La Semeuse, une des plus anciennes associations niçoises, exclus pour comportement inapproprié. 

Le 6 octobre 1910, le GACN redevint le Gymnaste Club de Nice, rejoignant l’USFSA et participant ainsi au championnat de la Côte d’Azur. Une étape clé survint le 20 septembre 1919, lorsque le club absorba le Gallia Football Athlétic Club, adoptant définitivement les couleurs rouge et noir. 

Enfin, le 22 décembre 1924, lors de son assemblée générale, le club fut rebaptisé Olympique Gymnaste Club de Nice, s’inscrivant dans la tendance de l’époque, marquée par les récents Jeux Olympiques organisés en France.

L’OGC Nice : Des premières glorieuses en coupe de France 

Entre 1927 et 1929, l’OGC Nice évolue en Promotion d’honneur Sud-Est, avant de gravir un échelon pour rejoindre la Division d’honneur, où le club reste jusqu’en 1932. Ces années marquent une période de croissance et de succès sportifs pour le Gym, notamment en Coupe de France. 

En 1931 et 1932, l’OGC Nice atteint les demi-finales de la prestigieuse compétition nationale, inscrivant son nom parmi les meilleures équipes de l’époque. Ces performances en Coupe de France témoignent de l’ambition et du potentiel du club, déjà en quête de gloire sur la scène nationale. 

L’OGC Nice : Des débuts professionnels aux années de gloire 

L’OGC Nice adopte le statut professionnel en 1932, intégrant la D1A pour la saison 1932-1933, puis la Division 1 en 1933-1934. Toutefois, en juin 1934, le club perd temporairement ce statut, ne le récupérant que six mois plus tard. Durant cette période, l’équipe première se limite à des matchs amicaux. De 1935 à 1939, le Gym évolue en Division 2, avant d’intégrer la D1 Sud pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1943. 

La saison 1943-1944 voit la plupart des joueurs professionnels niçois intégrer l’Équipe fédérale Nice-Côte d’Azur, formée sous le régime de Vichy et composée également de joueurs de l’AS Cannes et d’autres clubs de la région. L’OGCN, fortement affaibli, participe alors au Championnat de France amateur. Avec la Libération en 1944, le système des équipes régionales est abandonné, et le club retrouve la Division 2 de 1945 à 1948. En 1947-1948, l’OGC Nice remporte son premier titre significatif en décrochant le championnat de France de D2, marquant ainsi son retour en première division. 

De retour en D1 en 1948, le Gym termine septième du championnat, puis cinquième la saison suivante. Le club entame alors une période faste, ne quittant plus l’élite du football français jusqu’en 1964. 

Les années 1930 et 1940 sont également marquées par la présence de Joaquín Valle, un buteur légendaire qui inscrit 339 buts en 407 rencontres entre 1937 et 1948, devenant l’une des figures emblématiques de l’OGC Nice. 

Les Années 50 : L’âge d’Or de l’OGC Nice 

Les années 1950 marquent l’apogée de l’OGC Nice, avec quatre titres de champion de France remportés en seulement huit saisons (1950-1951, 1951-1952, 1955-1956 et 1958-1959) et deux victoires en Coupe de France (1951-1952 et 1953-1954). Durant cette période, le club rivalise avec le prestigieux Stade de Reims et devient le premier à réaliser un doublé championnat-coupe en 1952, ainsi que deux titres de champion consécutifs. 

Sous la direction de son emblématique capitaine Pancho Gonzalez (1951-1961), l’équipe compte dans ses rangs des joueurs mythiques tels que Victor Nurenberg (1951-1960), qui participe à tous les titres du club, Yeso Amalfi, Antoine Bonifaci (1950-1953), Just Fontaine (44 buts entre 1953 et 1956), Hector De Bourgoing, Rubén Bravo (1954-1957), Joseph Ujlaki (1953-1958), Jacques Foix (1956-1961), et Georges Lamia (1957-1963). Keita Oumar, surnommé Papa Barrou, est également resté célèbre pour ses redoutables frappes du bout du pied. 

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Les succès du club sont aussi le fruit du travail de grands entraîneurs comme Numa Andoire (1951-1952), Luis Carniglia (1955-1957), et Jean Luciano (1957-1962). L’enthousiasme de la ville est palpable, avec un stade du Ray souvent plein à craquer, les spectateurs n’hésitant pas à s’asseoir au bord de la pelouse pour suivre les exploits de leur équipe. 

En 1960, un moment inoubliable survient lorsque l’OGC Nice, porté par un triplé de Victor Nurenberg, bat le Real Madrid de Ferenc Puskás (3-2) lors du quart de finale aller de la Coupe des clubs champions européens. Bien que le retour voie les Madrilènes s’imposer 4-0 devant 85 000 spectateurs, les Niçois livrent une performance courageuse, jouant à dix pendant plus de la moitié du match. 

Entre chutes et résurrections : L’OGC Nice des années 60 et 70 

Après les glorieuses années 50, l’OGC Nice amorce une période de déclin, chutant en deuxième division en 1964. Pourtant, le club ne reste pas longtemps dans l’ombre. Grâce à l’arrivée de Roger Piantoni, une recrue de poids, le Gym remporte le championnat de D2 dès la saison suivante, regagnant rapidement sa place dans l’élite. 

La saison 1967-1968 voit l’OGC Nice briller à nouveau, terminant vice-champion de France, juste derrière l’AS Saint-Étienne, un des mastodontes de l’époque. Mais en 1969, le club connaît une nouvelle relégation en D2. Fidèle à son esprit combatif, le Gym remonte immédiatement en première division en 1970, après avoir décroché une nouvelle fois le titre de champion de D2. 

Ce retour en D1 est marqué par l’arrivée d’un dirigeant charismatique et visionnaire, Roger Loeuillet, qui va redonner un souffle nouveau au club. Sous sa direction, l’OGC Nice entame un renouveau qui laisse entrevoir de nouvelles perspectives de succès. 

Les Années 70 : L’OGC Nice entre gloire et désillusions 

En 1970, l’OGC Nice entame une période faste en remportant le Challenge des champions, en battant 2-0 l’AS Saint-Étienne, alors auteur d’un doublé coupe-championnat. Ce succès inaugure une belle période pour le Gym, qui s’étend jusqu’en 1978. 

Sous la présidence de Roger Loeuillet (1969-1981), le club se transforme avec l’arrivée de joueurs de renom tels que Claude Quittet, Charly Loubet, Hervé Revelli, Roger Jouve, Jean-Marc Guillou, Marc Molitor, Jean-Noël Huck, Jean-Pierre Adams, Dick van Dijk, Leif Eriksson, Dominique Baratelli, et Francis Camerini. Contrairement à l’AS Saint-Étienne, souvent perçu comme un club formateur et sage, l’OGC Nice est qualifié de club de vedettes par les médias. 

Malgré des débuts de championnat éclatants, souvent ponctués par des titres honorifiques de champions d’automne, le Gym échoue à conquérir un titre majeur. Le club termine à la deuxième place du championnat en 1972-1973 sous Jean Snella, et à nouveau en 1975-1976 avec Vlatko Marković. En 1974, le stade du Ray établit un record d’affluence avec 25 532 spectateurs pour un match de Coupe UEFA contre Fenerbahçe. 

La finale de la Coupe de France 1978, perdue contre l’AS Nancy-Lorraine, est un coup dur pour le club. Michel Platini, d’un tir en pivot, offre la victoire à Nancy, plongeant Nice dans la désillusion. Les départs successifs de figures clés comme Jean-Noël Huck, Roger Jouve (1978), et Jean-Marc Guillou (1979) affaiblissent l’équipe. 

Entre 1979 et 1981, l’OGC Nice stagne en bas de tableau, oscillant autour de la quinzième place avant de chuter en D2 en 1982 après une 19e place fatidique. Cette période est néanmoins marquée par les exploits de Nenad Bjeković, buteur serbe auteur de 86 réalisations entre 1976 et 1981, et par la présence en défense de Josip Katalinski, une figure emblématique dont l’empreinte restera gravée dans les mémoires. 

Les Années 80 : Entre espoirs et déceptions pour l’OGC Nice 

En 1981, Mario Innocentini, un grossiste niçois, prend les rênes de l’OGC Nice et préside le club jusqu’en 1991. Sous sa direction, le Gym traverse des années de hauts et de bas, marquées par des défis sportifs et financiers. 

Entre 1982 et 1987, l’équipe est confiée à Jean Sérafin. Malgré des joueurs talentueux comme Carlos Curbelo et Gérard Buscher, puis l’arrivée de Pascal Françoise, le club peine à retrouver sa place en première division. C’est finalement en 1985 que les Aiglons reviennent en D1, portés par des joueurs tels que Fabrice Mège, Michel Joly, André Amitrano, et Gilbert Marguerite. Le buteur argentin Jorge Dominguez, auteur de 41 buts en deux saisons, joue un rôle crucial dans cette montée. 

Cependant, les saisons suivantes s’avèrent plus compliquées. L’arrivée de Jean-François Larios et Joël Henry, ainsi que l’émergence d’Éric Guérit, n’empêchent pas le club de souffrir. L’espoir renaît en 1988 avec l’arrivée de l’ancienne idole du Ray, Nenad Bjeković, au poste d’entraîneur. Sous sa direction, le Gym atteint la demi-finale de la Coupe de France en 1988 et termine à une honorable sixième place en D1 lors de la saison 1988-1989. 

La stabilité ne dure pas. Après le départ de Bjeković en 1989, une succession rapide d’entraîneurs, Pierre Alonzo, Carlos Bianchi, et Jean Fernandez, déstabilise le club. En 1990, une éclaircie survient lors d’un match de barrage mémorable au stade du Ray. L’OGC Nice s’impose 6-0 contre le RC Strasbourg devant 25 000 spectateurs en liesse, avec un Robby Langers en état de grâce inscrivant quatre buts. 

Malgré un regain de stabilité sous Jean-Noël Huck entre 1990 et 1992, l’avenir du club s’assombrit. En 1991, Mario Innocentini est contraint de déposer le bilan. Le soutien municipal, autrefois incarné par l’ancien maire Jacques Médecin, fait défaut alors que ce dernier est en fuite en Uruguay. Le Gym, à l’issue de la saison 1990-1991 où il termine quatorzième, est relégué en deuxième division pour raisons financières. Une sombre période s’annonce pour le club. 

Sauvé de la disparition, l’OGC Nice retrouve un second souffle 

En octobre 1991, l’Olympique Gymnaste Club de Nice, accablé par les dettes, frôle la liquidation judiciaire. Le club est sauvé in extremis par André Bois, qui devient président et rebaptise le club Olympique Gymnaste Club de Nice Côte d’Azur. Sous la direction d’Albert Emon, de 1992 à 1996, le Gym parvient à retrouver l’élite en 1994. Malgré une 16e place en 1994-1995 et une 12e en 1995-1996, l’équipe peine à stabiliser ses performances. 

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L’année 1997 marque un tournant historique. Sous l’entraîneur Silvester Takač, l’OGC Nice remporte la Coupe de France, battant l’En Avant de Guingamp aux tirs au but (1-1, 4 t.a.b. à 3). Ce trophée met fin à près de quarante ans de disette. Pourtant, la saison s’achève sur une note amère : le club termine dernier du championnat et est relégué en deuxième division. 

S’ensuivent trois saisons difficiles en D2. En 2001, Franco Sensi, PDG de l’AS Rome, prend le contrôle du club et nomme Sandro Salvioni entraîneur. La première saison est compliquée (15e place), mais l’équipe finit sur le podium la saison suivante. Après cinq saisons en D2, l’OGC Nice obtient sa remontée en Ligue 1. Toutefois, l’intersaison est tumultueuse : la DNCG refuse initialement la montée à cause de problèmes financiers. Un recours permet au club de se maintenir, grâce à un geste fort des joueurs, qui renoncent à leur prime de montée. 

En 2002, Franco Sensi se retire, laissant la présidence à Robert Cassone. Le club entre alors dans une période délicate, luttant pour assurer sa pérennité sportive et financière. 

L’OGC Nice : De la stabilité à la crise, entre exploits et déceptions 

Après un refinancement crucial, l’OGC Nice voit sa montée en Ligue 1 validée, ouvrant une nouvelle ère sous la présidence de Maurice Cohen. Sous la houlette de Gernot Rohr, l’équipe connaît une surprenante stabilité. Avec l’arrivée de plusieurs joueurs en prêt, les Niçois, promis à une saison difficile, déjouent les pronostics en s’installant rapidement dans le haut du classement. Ils concluent leur première saison à une honorable dixième place. Les campagnes suivantes, avec des classements en milieu de tableau (onzième et douzième places), renforcent l’image d’une équipe solide, bien que Rohr soit renvoyé en 2005. Il est temporairement remplacé par Gérard Buscher, qui sauve le club de la relégation avant de céder sa place. 

L’un des moments forts de cette période survient le 2 octobre 2004, lorsque l’OGC Nice réalise un exploit retentissant contre l’AS Monaco. Menés 3-0, les Niçois renversent la situation grâce à un triplé de Victor Agali et un but de Marama Vahirua, s’imposant 4-3 dans un derby mémorable. 

En 2005, Frédéric Antonetti prend les rênes de l’équipe. Sous sa direction, l’OGC Nice progresse avec des talents émergents tels que Hugo Lloris, Ederson, et Bakari Koné. L’équipe atteint la huitième place en 2005-2006 et 2007-2008. Malgré une finale de Coupe de la Ligue perdue contre l’AS Nancy-Lorraine en 2006, l’engouement des supporters reste intact, comme en témoigne le déplacement massif de 25 000 fans au Stade de France. 

Cependant, en 2007, une querelle entre actionnaires éclate, impliquant Gilbert Stellardo, Marcel Governatori, et Franck Guidicelli, concernant des irrégularités supposées dans les transferts d’Ederson et Matt Moussilou. Bien que la plainte soit classée sans suite, cette crise fragilise le club, déjà confronté à l’annulation du projet du Grand stade de Nice par le tribunal administratif. 

En 2009, Frédéric Antonetti quitte Nice pour rejoindre le Stade rennais, laissant un club en pleine transition. Maurice Cohen cède la présidence à Gilbert Stellardo dans un contexte tendu. Didier Ollé-Nicolle, nommé entraîneur, ne parvient pas à redresser la barre et est remplacé par Éric Roy en mars 2010. Le Gym conclut la saison à une décevante quinzième place, marquant la fin d’une période tumultueuse. 

La fin des années 2000 et le début des années 2010 marquent une période de transition et de défis pour l’OGC Nice, caractérisée par le départ de nombreux joueurs clés tels qu’Hugo Lloris, Ederson, Rod Fanni, Florent Balmont, et Loïc Rémy. Ces départs affaiblissent l’équipe, qui termine la saison 2009-2010 à la quinzième place du classement, bien loin de son rival, l’Olympique de Marseille, sacré champion de France. 

Saison 2010-2011 : Une lutte pour la survie 

Avec le départ de Loïc Rémy, l’OGC Nice recrute Danijel Ljuboja pour renforcer son attaque. Aux côtés de lui, Anthony Mounier, jeune ailier prometteur, et Éric Mouloungui, espèrent redynamiser l’offensive niçoise. Au milieu de terrain, Didier Digard, associé à Julien Sablé et Kafoumba Coulibaly, est chargé de stabiliser le jeu, tandis que François Clerc apporte de l’expérience en défense. 

Malgré ces efforts, la saison 2010-2011 s’avère éprouvante. L’équipe lutte pour éviter la relégation, et les supporters manifestent leur frustration face au manque de moyens et de profondeur d’effectif. Le club est souvent contraint de recourir à des joueurs de CFA ou insuffisamment préparés en raison de blessures et suspensions répétées. 

Une lourde défaite à domicile contre Caen (0-4) en mai 2011 reste un des moments marquants de la saison. La lutte pour le maintien culmine lors de la dernière journée : bien que Nice perde contre Valenciennes (2-1), la victoire de l’Olympique lyonnais sur l’AS Monaco permet aux Aiglons de sauver leur place en Ligue 1, finissant à la dix-septième position, juste au-dessus de la zone de relégation. 

Un rayon d’espoir en Coupe de France 

Paradoxalement, l’OGC Nice connaît un parcours encourageant en Coupe de France. Après avoir éliminé Créteil, l’Olympique lyonnais, Drancy, et Reims, le club atteint la demi-finale. Le 19 avril 2011, devant un stade du Ray comble, Nice est éliminé par le Lille OSC, futur champion de France, sur le score de 0-2. 

Performances individuelles marquantes 

Malgré les difficultés, certains joueurs se démarquent. Anthony Mounier se distingue avec onze passes décisives en championnat, tandis que Nemanja Pejčinović, jeune défenseur prêté par le Hertha BSC Berlin, s’impose et est acquis définitivement en cours de saison. Éric Mouloungui, meilleur buteur niçois avec huit réalisations en championnat et trois en Coupe de France, offre des moments de brillance, notamment avec des buts spectaculaires. 

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Cette saison difficile souligne les faiblesses structurelles du club, mais aussi sa capacité à se battre pour son maintien, soutenu par des joueurs clés et un public fidèle. 

Une période de transformation (2011-2012) 

L’OGC Nice traverse une période de grande transformation à partir de 2011, avec l’arrivée de Jean-Pierre Rivère comme président. Le club reçoit une injection de 12 millions d’euros visant à redresser les finances, maintenir les joueurs clés, et améliorer les infrastructures, notamment les centres d’entraînement et de formation. Cependant, la saison 2011-2012 est difficile pour le club, qui connaît un début catastrophique et lutte pour éviter la relégation. Après un changement d’entraîneur, avec Éric Roy remplacé par René Marsiglia, l’équipe peine à se stabiliser, terminant la saison à la 17e place. 

La Génération montante et la Coupe Gambardella (2012) 

Malgré les difficultés en Ligue 1, la génération de jeunes joueurs (comme Alexy Bosetti, Mouez Hassen, et Neal Maupay) se distingue. Ces jeunes talents permettent à Nice de remporter la prestigieuse Coupe Gambardella en avril 2012, un titre très attendu par le club. Cet exploit augure bien pour l’avenir du club. 

L’arrivée de Claude Puel et le renouvellement de l’effectif (2012-2013) 

Le 28 mai 2012, Claude Puel est nommé entraîneur général et prend en charge un projet de renouvellement de l’effectif. Il s’appuie sur un recrutement stratégique en intégrant de jeunes joueurs prometteurs comme Éric Bauthéac, Timothée Kolodziejczak, et Valentin Eysseric, tout en renforçant l’attaque avec l’arrivée de Darío Cvitanich. La saison 2012-2013 est une grande réussite, avec une 4e place en Ligue 1, synonyme de qualification pour la Ligue Europa, un exploit pour le club après des années de lutte contre la relégation. 

Le nouveau stade l’Allianz Riviera et une saison 2013-2014 décevante 

La saison 2013-2014 marque un tournant avec l’inauguration du nouveau stade Allianz Riviera. Cependant, le début de la saison est difficile, et l’équipe traverse une série de sept défaites consécutives, ce qui entraîne une chute au classement. Le club termine finalement à la 16e place, une position loin des attentes, malgré les espoirs placés dans le nouveau stade. 

Le retour en force sous Claude Puel (2015-2016) 

En 2015-2016, sous la direction de Claude Puel, l’OGC Nice réalise une saison historique, terminant à la 4e place de Ligue 1 et se qualifiant pour la Ligue Europa. De nombreux joueurs se distinguent, notamment Hatem Ben Arfa, Vincent Koziello, et Valère Germain. Le club devient un sérieux prétendant aux places européennes. 

Le rachat par des investisseurs sino-américains (2016) 

En juin 2016, l’OGC Nice entre dans une nouvelle ère avec le rachat par des investisseurs sino-américains. Le groupe Ineos, dirigé par Jim Ratcliffe, prend le contrôle du club à hauteur de 80 %, ce qui marque un tournant majeur dans son histoire. L’objectif est de développer l’ambition internationale du club, tout en renforçant l’effectif avec des joueurs comme Dante, Younès Belhanda, et Mario Balotelli. Ces renforts permettent au club de renforcer son ambition sur le terrain. 

Une saison historique (2016-2017) 

La saison 2016-2017 reste gravée dans les annales du club. Nice termine 3e de Ligue 1, se qualifiant ainsi pour les barrages de la Ligue des champions. Le parcours de l’équipe est marqué par des victoires éclatantes contre des clubs prestigieux comme Monaco (4-0), Lyon (3-0), et Paris Saint-Germain (3-1). L’équipe termine également la saison avec une invincibilité à domicile, une performance exceptionnelle qui fait de cette saison un des meilleurs moments de l’histoire récente du club. 

L’arrivée de Patrick Vieira (2018) 

En 2018, l’OGC Nice entame une nouvelle phase sous la direction de Patrick Vieira, successeur de Lucien Favre. Cette nomination marque l’ouverture d’un nouveau chapitre pour le club, avec l’ambition de renforcer l’équipe et de figurer parmi les meilleures de Ligue 1. 

Le Rachat par Ineos et le retour de Jean-Pierre Rivère (2019) 

Le 28 août 2019, l’OGC Nice est racheté par Ineos, dirigé par Jim Ratcliffe, un milliardaire britannique, et Jean-Pierre Rivère retrouve son poste de président. Ce rachat marque une nouvelle ère financière et sportive pour le club, avec un soutien majeur dans le domaine de la pétrochimie. Jean-Pierre Rivère reprend ses fonctions après avoir démissionné plus tôt dans l’année, et l’OGC Nice se dirige vers une nouvelle phase sous la direction du groupe Ineos. 

Le tournant de la saison 2020-2021 

La saison 2020-2021 prend un tournant décisif avec la démission de Patrick Vieira le 4 décembre 2020 après une série de mauvais résultats. Après une cinquième défaite consécutive, Vieira est remplacé par Adrian Ursea, son adjoint. Malgré l’intervention de ce dernier, l’équipe termine à la 9e place du championnat. À l’issue de la saison, Ursea quitte le club, et l’OGC Nice recherche un nouveau souffle. 

Christophe Galtier à la tête de l’équipe (2021) 

Le 28 juin 2021, l’OGC Nice annonce la nomination de Christophe Galtier en tant qu’entraîneur. Le coach, qui a mené le LOSC au titre de Ligue 1 en 2021, devient l’entraîneur des Aiglons. Sous sa direction, le club atteint la finale de la Coupe de France, mais s’incline face au FC Nantes dans un match décisif, perdu sur un pénalty de Ludovic Blas. 

Retour de Lucien Favre (2022) 

Le 27 juin 2022, Lucien Favre revient au poste d’entraîneur après le départ de Christophe Galtier pour le Paris Saint-Germain. Ce retour s’inscrit dans une volonté de continuité et de renouveau pour l’équipe, qui cherche à retrouver son rythme et à améliorer ses performances. 

Arrivée de Florent Ghisolfi et changement de direction sportive (2022-2023) 

Le 5 octobre 2022, Florent Ghisolfi est nommé directeur sportif du club, après son départ du Racing Club de Lens. Ce changement dans la gestion sportive marque un tournant pour le club, qui souhaite structurer ses projets à long terme. 

Didier Digard et Francesco Farioli (2023) 

En janvier 2023, Didier Digard prend la relève en tant qu’entraîneur après une série de bons résultats avec l’équipe. Cependant, à la fin de la saison 2022-2023, Digard voit son contrat non renouvelé. Le 30 juin 2023, Francesco Farioli, un entraîneur italien, succède à Digard. Ce dernier poursuit la quête de stabilité et de performances, avec l’objectif de continuer à faire briller l’OGC Nice sur la scène nationale et internationale. 

Un bon début de saison sous les reines de Franck Haise

Le 6 juin 2024, la direction de l’OGC Nice annonce l’arrivée de l’entraîneur du RC Lens, Frac Haise. ses débuts sont plutôt compliqué car il commence par une défaite par le champion de Ligue 2, AJ Auxerre. Actuellement les hommes de Franck Haise sont remonté à la quatrième place de Ligue 1. D’un point de vue européen, cela semble plus compliqué. En effet, ils ont commencé par une défaite 4-1 contre la Lazio Rome et pointe actuellement à l’avant dernière place de la Ligue Europa avec seulement deux petits points en six match.

L’OGC Nice a su naviguer à travers les défis financiers et sportifs pour se renforcer au fil des années. Le club, aujourd’hui sous la direction d’Ineos et avec un projet ambitieux, continue de viser l’excellence, tant au niveau national qu’international, cherchant à inscrire son nom parmi les grandes équipes européennes, tout en cultivant une équipe solide et dynamique. 

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